jeudi 7 février 2013

Annonce de séminaire : CEAC/CNRS Axe Langages artistiques Occident-Asie



Séminare CEAC/CNRS:  Axe Langages artistiques Occident-Asie
Organisation et information : Biliana Fouilhoux

Date : 14 février, 16h - 18h
Lieu : salle de visioconférence à l'Université de Lille 3/site CNRS, Paris. 


Les notions d' « errance », d' « itinérance » et d' « aller » à travers des projets de recherche-création :     France/Inde/Japon

Biliana Fouilhoux, MCF Danse et Ricardo Mandolini, PU Musique, CEAC, Lille3
Aya Sekoguchi, Docteur/ATER Danse-théâtre et Yutaka Takei, danseur

1.      La notion d'itinérance
L'itinérance, qui est au coeur de nombreuses démarches artistiques contemporaines, peut aussi être considérée, plus fondamentalement, comme révélatrice des orientations majeures de l'art dit « contemporain » dont elle accompagne l'émergence. (...) le mouvement du corps dans l'espace commence à être envisagé, non comme simple sujet de représentation, mais comme partie intégrante de pratiques artistiques( Laurent Buffet, L'art en déplacement,2012).

2. Le projet de recherche-création
Le projet de création chorégraphique et sonore par Biliana Fouilhoux, MCF Danse et Ricardo Mandolini, PU Musique, Centre d'études des arts contemporains, Université de Lille, explore cette notion à travers une traversée onirique de L'Inde, Tamil Nadu.

Les deux études propose d'approfondir la réflexion sur une pratique performative, musicale et chorégraphique – la performance cinématographique, apparue dans les années 60s et développée par la suite dans contextes divers.

« Labrys » Performance Nuit Blanche, Paris 2010 – Aya Sekoguchi et Yutaka Takei
3. La méthodologie de la recherche-création artistique et universitaire : une démarche innovante
Au-delà d’une recherche en art dévolue aux Ecoles et d’une recherche sur l’art propre à l’Université, il s’agira de promouvoir une recherche avec l’art, où l’expérience de l’art amène à produire une pensée, une compréhension mais aussi des actes de connaissances dans lesquels l’expérience de l’art résonne autant qu’il raisonne. Elle n’exclura pas non plus la possibilité d’une recherche comme l’art, qui examine et s’inspire de ses modalités spécifiques pour renouveler des problématiques traditionnelles ou en questionner les présupposés, actant de la conception deleuzienne de la création. (texte Philippe Guisgand)




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