vendredi 17 juillet 2009

COLLOQUE INTERNATIONAL

Hommage à Serge Diaghilev. Les Ballets Russes (1909-1929) cent ans après

Colloque International, Venise, Auditorium Santa Margherita, 19-20 Novembre 2009

L’année 2009 marque le centième anniversaire du début des Ballets Russes à Paris. La compagnie fondée par l’impresario Serge Diaghilev a été active jusqu’à sa mort, survenue à Venise en 1929.

Les productions des Ballets Russes ont revitalisé le théâtre du vingtième siècle et ont marqué un nouveau départ grâce à la promotion d’une synergie, sous le signe de la modernité, entre la danse, la musique et la peinture. Les plus importants représentants des avant-gardes des années 1910-1920 participèrent à cette entreprise : des peintres tels que Aleksandre Benois, Léon Bakst, Natalia Gontcharova et Michail Larionov, Pablo Picasso, Georges Braque, Henri Matisse, Giorgio de Chirico, des compositeurs tels que Igor Stravinsky, Serge Prokofiev, Erik Satie, Darius Milhaud, et des chorégraphes comme Michel Fokine, Vaslav Nijinsky, Léonide Massine, Bronislava Nijinska et George Balanchine.

La vaste culture de Diaghilev ainsi que ses singuliers talents d’entrepreneur furent à la base de ce succès. Cet héritage représente aujourd’hui un patrimoine artistique et culturel qui invite à la réflexion. L’université de Ca’ Foscari rend hommage à Diaghilev en promouvant et en acceuillant un colloque international à Venise, ville qu’il a aimée plus de toute autre au monde et dans laquelle il désira être enterré.

Intervenants : Silvia Burini (Università Ca’ Foscari, Venezia), Paolo Fabbri (Università IUAV, Venezia), Susanne Franco (Università di Salerno et Università IUAV, Venezia), Claudia Jeschke (Universität Salzburg), John Malmstad (Harvard University), Jane Pritchard (Theatre Museum,Victoria & Albert Museum), Ada Raev (Otto Friedrich Universität, Bamberg), Daniela Rizzi (Università Ca’ Foscari, Venezia), José Sasportes (fondateur de la revue La Danza Italiana), Sjeng Scheijen (attaché culturel, Ambassade des Pays Bas à Moscou), Tim Scholl (Oberlin College), Richard Taruskin (University of California, Berkeley), Patrizia Veroli (Università “La Sapienza”, Roma), Gianfranco Vinay (Université de Paris VIII).
Une traduction simultanée est prévue.

Le programme du colloque prévoit aussi une session de projections organisée par Susanne Franco et Patrizia Veroli et un concert organisé par Mario Messinis, à partir d'une sélection de compositions écrites pour les Ballets Russes. Un spectacle conclura l’événement.

Comité scientifique : Silvia Burini, Susanne Franco, Daniela Rizzi, José Sasportes, Patrizia Veroli.

Pour information: siburini@unive.it; darizzi@unive.it; susannefranco@alice.it

vendredi 10 juillet 2009

PUBLICATIONS

Parution de deux ouvrages édités par le CND :

- "J'ai fait le beau au bois dormant ", de Pedro Pauwels, Editions
Centre National de la Danse / Collection "Parcours d'artistes"

- "Danses et identités, de Bombay à Tokyo", sous la direction de
Claire Rousier, Editions Centre National de la Danse / Collection
"Recherches"

mardi 7 juillet 2009

CALL FOR PAPER

A conference in April 2010 (Kinesthetic Empathy: Concepts and Contexts).
l'appel à contribution est à télécharger sur le site

FORMATION DANSE

Le "Parcours danse" proposé en Licence Arts du Spectacle par l'UFR des ARTS de
l'université de Strasbourg ouvre ses portes. La formation s'adresse à des jeunes danseurs ou à des amateurs de danse qui désirent développer et approfondir leur culture chorégraphique et artistique.
La plaquettes est à télécharger sur le site.

CONFERENCE

first information on the November conference on Ballets Russes.
document à télécharger sur le site.

PUBLICATION

Vient de paraître : Buford Norman, Quinault, librettiste de Lully, Le poète des Grâces
Traduit de l’anglais (États-Unis) par Thomas Vernet & Jean Duron, dans une version revue et augmentée par l’auteur d’après le livre « Touched by the Graces», Summa Publications, 2001.
Editions Mardaga, € 38,00 (ISBN: 9782870099957) 17X24 cm - 384 pages broché, ill.

L’histoire littéraire a longtemps négligé l’oeuvre de Quinault comme elle a négligé le théâtre lyrique en général, bien que la popularité des opéras qu’il écrivit pour Lully ait éclipsé celle des tragédies de Racine, et que Quinault fût le dramaturge le plus souvent représenté et le mieux rémunéré du règne de Louis XIV. Le succès récent de plusieurs de ces opéras montre non seulement le rôle essentiel du « poème » dans l’évocation de la beauté et des émotions dans une tragédie en musique, mais aussi l’intérêt de ces textes comme des oeuvres littéraires. Notre compréhension du classicisme français restera donc imparfaite si nous continuons à négliger ces oeuvres, et le but de ce livre – le premier à être consacré exclusivement aux livrets de Quinault – est de mieux faire connaître ces textes qui ont fait les délices du public pendant plus d’un siècle et qu’on a continué à éditer jusqu’à la fin du dix-neuvième siècle.

Le livre consiste en une préface, une introduction, un chapitre sur les prologues, un chapitre sur chacun des onze livrets, et une conclusion. L’introduction présente la tragédie en musique dans le contexte de l’opéra moderne et introduit les concepts théoriques qui sont essentiels à sa compréhension. Les nombreux composants de l’opéra (paroles, musique, action, costumes, décors, danse et leurs nombreuses subdivisions) ont chacun un « poids esthétique ». Si, comme on le fait souvent, on donne trop d’importance à l’intrigue, on néglige les effets émotionnels qui sont essentiels à la réussite d’un opéra et on comprend mal l’équilibre entre parole, musique et danse qui caractérise la tragédie lyrique. En particulier, il faut étudier de près certains aspects de ce genre spécial : la vraisemblance, la stylisation, et les divertissements.