dimanche 19 mai 2013

APPEL à CONTRIBUTIONS pour 2014 : Prenez de l'avance....

Pour septembre.... 

Appel à communication
Colloque international et interdisciplinaire, « Rameau, entre art et science »
Paris, 20-22 mars 2014
 
Deadline : septembre 2013

Institut de recherche sur le patrimoine musical en France (CNRS, BnF, Mcc) ; Bibliothèque
nationale de France ; Fondation Royaumont ; Opéra-Comique
Direction scientifique : Sylvie Bouissou et Graham Sadler
avec la collaboration scientifique de Solveig Serre et Elizabeth Giuliani.

À l’occasion de la célébration du 250e anniversaire de la mort de Rameau, l’idée d’un colloque 
international s’est imposée d’elle-même. Ce colloque s’inscrit dans un ensemble de manifestations et 
d’événements (exposition « Rameau » à la Bibliothèque nationale de France ; parution d’ouvrages et 
d’éditions musicales ; productions d’opéras) qui souhaitent rendre hommage à l’un des plus grands 
musiciens et théoriciens de l’histoire de la musique. Depuis le dernier colloque international 
consacré à Rameau à Dijon en 1983, les recherches sur le compositeur ont considérablement 
progressé grâce aux travaux conduits par la communauté internationale et en particulier depuis 
1996, par l’équipe du programme « Rameau » de l’IRPMF (http://www.irpmf.cnrs.fr/themes-de-
recherche/jean-philippe-rameau-1683-1764/). 
Ce colloque a pour objectif de confronter les points de vue les plus actuels des chercheurs et des 
interprètes dans différents domaines, tant artistiques que scientifiques afin de coller au mieux à la 
personnalité et à l’envergure des champs d’activité du « savant-musicien ». Véritable père de 
l’interdisciplinarité, Rameau a engagé la réflexion avec les plus grandes personnalités de son temps 
de d’Alembert à Euler, d’Estève au Padre Martini, de Rousseau à Wolf, plaçant ainsi la musique au 
cœur des débats intellectuels européens. Par fidélité à ses convictions, cette grande rencontre 
internationale souhaite donc convoquer les disciplines connexes de la musicologie (littérature, arts 
du spectacle, théorie musicale, esthétique, historiographie, etc.). Afin de garder une cohérence 
intellectuelle aux débats, voici les axes de réflexion proposés : 
Rameau, au cœur de l’interdisciplinarité 
À la lecture des sources 
Rameau et les enjeux théoriques 
Rameau et ses relations sociales 
Interpréter Rameau 
Scénographie d’hier et d’aujourd’hui 
Les conférences se tiendront à la Bibliothèque nationale, à l’Abbaye de Royaumont e à l’Opéra- 
Comique. Les communications devront durer de 20 minutes pour laisser la place au débat. 
Les langues du colloque sont le français et l’anglais. La publication des actes est prévue dans la 
collection « Études et rencontres » de l’École des Chartes. Les repas et hébergement seront pris en 
charge par l’organisation du colloque. Il est demandé aux intervenants de chercher un financement 
pour leur transport jusqu’à Paris. 
Merci d’envoyer votre proposition de communication avec un résumé d’environ 250 mots au 
plus tard le 15 septembre 2013 à : 
Sylvie Bouissou : syl.bouissou@orange.fr
AND Graham Sadler : Graham.Sadler@hull.ac.uk
Les résumés seront publiés sur le site de l’IRPMF courant janvier 2014 
(http://www.irpmf.cnrs.fr) afin de préparer les débats. Les questions organisationnelles sont à 
transmettre à Solveig Serre : solveig.serre@free.fr
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APPEL À COMMUNICATIONS
Colloque international L’engagement du spectateur

Université du Québec à Trois-Rivières, 22-24 mai 2014

Les réflexions sur l’activité du spectateur se multiplient depuis L’école du spectateur d’Anne
Ubersfeld (1996), qu’elles aillent dans le sens d’une historicisation de ses pratiques, visent une
classification des esthétiques dans lesquelles il est plongé, tentent de tracer les contours de cette
figure, essaient de cerner la relation qu’il entretient avec une performance donnée ou encore qu’elles cherchent à décrire l’activité (politique, esthétique, physique, psychologique, cognitive, etc.) à laquelle il s’adonne avant, pendant et après la représentation. À titre d’exemples, Catherine Bouko (2008) a pu parler du « spectateur postdramatique » et ainsi renouveler l’approche sémiologique de la réception, Josephine Machon explore les pratiques immersives en tant que lieu pour étudier la relation entre l’être humain et son environnement, Madeleine Mervant-Roux (1998 et 2006) a pour sa part montré l’importance de la frontalité dans les salles à l’italienne et cherché à revaloriser le rôle de veilleur-songeur dévolu à celui qui assiste à une pièce de théâtre, tandis que Florence March (2010) aborde la « relation théâtrale » à partir d’expériences spectatorielles concrètes. Pensons également aux Politiques du spectateur d’Olivier Neveux (2013), à la réinvention de sa sociologie par Ethis, Fabiani et Malinas (2008) à la faveur du Festival d’Avignon et à l’étude de sa présence dans la dramaturgie par Thomas Hunkeler (2002 et 2008).
Ces réflexions ont donné lieu à un renouvellement du lexique pour parler de la réception au théâtre. Yves Thoret a proposé le terme de « spectature » pour désigner en français « l’effet produit sur le public par le spectacle » (1993 : 11). Pour sa part, Dennis Kennedy qui convient qu’un «spectator is a corporeal presence but a slippery concept » (2009 : 3) adopte plutôt le substantif spectation, alors qu’un Bruce McConachie risque le néologisme spectating tout en s’efforçant d’expliquer le rôle de l’attention, de l’empathie, de l’émotion et de la culture dans la réception théâtrale. Son ouvrage Engaging Audiences (2012) incite également à concevoir les pratiques spectatrices en termes d’engagement. Pour l’auteur, la notion suppose une relation à deux sens, des créateurs et des spectateurs engagés dans une « communication performative ». L’engagement permet en outre de surmonter la sempiternelle opposition entre passivité ou activité du spectateur et d’aller au-delà de sa simple présence corporelle. Elle n’élude pas non plus l’émancipation politique abordée par Jacques Rancière (2008), mais elle est loin de s’y limiter. Cette métaphore invite plutôt à préciser la nature de cet engagement, les processus mentaux impliqués, les procédés auxquels les créateurs font appel pour l’obtenir et à quel type d’expérience esthétique et culturelle il est convié. Elle nécessite également d’ancrer la réflexion dans des théories, des modélisations, des concepts, des outils concrets permettant de l’appréhender. À cet égard, nous explorerons tant les relations particulières qui se nouent dans certains spectacles que les fondements théoriques à partir desquels on peut approcher les multiples pratiques où se manifeste l’engagement du public dans les arts de la scène.

Lire la suite 

Les propositions, de 300 mots au maximum, en français ou en anglais et accompagnées d’une
brève notice biographique, doivent être envoyées, avant le 30 septembre 2013, à Hervé Guay,
Université du Québec à Trois-Rivières (Herve.Guay@UQTR.CA) et à Catherine Bouko, Université
Libre de Bruxelles (cbouko@ulb.ac.be). L’acceptation des propositions sera signifiée au plus tard le
15 décembre 2013. La durée des communications est de vingt minutes. Il est à noter que deux
festivals réputés, le Carrefour international de théâtre de Québec et le Festival TransAmériques de
Montréal, auront lieu simultanément à proximité du colloque.

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Pour juin.... 

Anthropologie(s) des transes, à la confluence du corps et du rituel
Appel à contributions (revue)
Deadline : intentions de contribution – titre (provisoire) et résumé de 150 mots – à
envoyer avant le 30 juin 2013
articles à envoyer au plus tard le 30 septembre 2013


Une certaine anthropologie française récuse l’emploi du terme « état » pour caractériser ce qui se
joue dans les transes, préférant de fait mettre l’accent sur les représentations. Cette approche a
notamment repris des notions avancées à la fin des années cinquante par A. Métraux et M. Leiris
qui parle de « théâtre vécu », tout en insistant sur l’artificialité des phénomènes. Ainsi, pour M.
Perrin, l’« état de transe » est une expression imprécise qui entérine des idées préconçues du fait
que les définitions du chamanisme qui y ont recours mêlent système intellectuel et fonction
sociale. De même, pour R. Hamayon ou C. Tarot, ce concept générique qu’est la « transe » – par
ailleurs inutile à la compréhension des chamanismes – est employé pour désigner des « états » qui
n’ont pour point commun que leur manifestation extérieure. Pour ces auteur-e-s, le « contact
direct avec les esprits » est d’abord « représenté » dans l’espace et le temps du rituel.
Tout en rompant avec un paradigme centré sur l’opposition artificielle authenticité/inauthenticité,
l’ouvrage dans lequel vous êtes invités à participer s’inscrit dans une approche écologique des
transes, entendue à la fois comme un mode de présence au monde et des objets à saisir,
émergeant dans des espaces intermédiaires entre soi et les autres, entre le biologique et le social,
entre le dedans et le dehors. Autrement dit, les transes sont un système explicatif, relatif aux
variations et continuité entre des actants, dont le contenu dépend de la situation qui les fait
émerger. Dès lors, des expressions comme « hyper conscience », « conscience élargie », « états
modifiés de conscience », voire « états (psychiques) dissociés », etc., ont-elles un sens en
anthropologie ? Que faire de celles d’« extase », « transe », « possession », etc., dont l’usage peut
être pertinent s’ils sont définis autrement que par opposition à un état « normal » ?
En d’autres termes, la compréhension du vécu signifié et signifiant des transes comme autre
chose qu’une simple parenthèse dans un rapport au monde ordinaire – vision plutôt
ethnocentrique – participe-t-elle de la production du savoir anthropologique ? Définies comme
des expériences éminemment subjectives ou des espaces sémantiques susceptibles d’informer sur
les dynamiques culturelles et les logiques sociales en jeu, existe-t-il un moyen de faire dialoguer
ces deux approches des transes ? Le corps pourrait-il être cet entre-deux analytique ?
L’ouvrage prévu veut interroger l’objet corps, imaginé, convoqué et mis en scène dans les transes
spontanées et/ou provoquées, et au sein de rituels afin de tirer profit de sa confrontation à une
altérité liminale à des fins thérapeutiques, exutoires, artistiques et/ou spirituelles. L’analyse des
rituels, lieux d’exercice de la fonction correctrice et restauratrice réitérable, mais aussi lieux de
rencontre entre des expériences corporelles, émotionnelles et cognitives et des modes opératoires
d’un dispositif symbolique permettra dès lors d’analyser la praxis (psychotrope, chamanique,
relevant des arts martiaux, de la danse, etc.) comme lieu de construction du monde et du sens de
soi.
Les contributions pourront se pencher sur des expériences, des pratiques ou des rituels d’ici ou
d’ailleurs, « traditionnels » ou réappropriations locales et/ou occidentale, autant de nouvelles
séquences rituelles et agencements représentationnels qui peuvent s’inscrire dans un cadre
religieux, festifs, thérapeutiques ou autre. Enfin, les auteur-e-s pourront, s’ils le souhaitent,
illustrer leurs propos en présentant une ou des expériences racontées par leurs interlocuteurs et
interlocutrice ou vécues par eux ou elles-mêmes.

Texte : 30 à 60 000 signes (espace non compris)
Notes : en bas de page
Résumé: un résumé d’environ 150 mots sera joint
Biographie : un texte biographique d’environ 100 mots sera joint
Photo : une ou deux photographies pourront être associées au texte
Les intentions et textes doivent parvenir à : Sébastien Baud, Institut d’ethnologie, Université de Strasbourg : sbaud@unistra.fr
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Pour juillet.... 


Les Mondes du spectacle au XIXe siècle — VIe Congrès de la SERD (1er juillet 2013)
Société des études romantiques et dix-neuviémistes

Appel :
http://etudes-romantiques.ish-lyon.cnrs.fr/appels.html
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Pour octobre... 

Biennial Conference 2014 
Ballroom, Stage & Village Green: 
Contexts for Early Dance 

Dates : 5 et 6 avril 2014.  
Lieu : Prior Park College, Bath
Deadline : 1er octobre 2014
Web : www.earlydancecircle.co.uk

Once the home of Ralph Allen, architect of Georgian Bath, the college overlooks his landscape gardens and the World Heritage city of Bath.
First Announcement and Call for Papers

Papers, workshops and short performances are invited on topics connected with this theme.
Speakers on the social context of early dance might wish to consider:

· the function of dance in the ballroom, for example
within a particular historical setting or today
· the place of dance on stage, originally or today
· social dance as a rite of passage or initiation
· specific examples of social dance as display
· gender issues in early dance
· dance and politics 

Papers on spatial context might address:

· the nature of dance spaces, whether ballroom, stage or elsewhere
· the influence of spatial context on the dance itself

Other topics might include:

· Storytelling through dance
· the ballroom AS stage

WORKSHOPS are very welcome.

SHORT PERFORMANCES are also welcome, but  they should include a short introductory talk or commentary.

Abstracts should be limited to a single sheet of A4 paper.
Papers should be limited to 25 minutes, workshops to 55 minutes, performances are negotiable.
The Conference Proceedings will be published. The text may be expanded for publication.
Abstracts should be emailed to Barbara Segal at barbara.segal@thorn.demon.co.uk  by 1st October 2013. Alternatively, please telephone Barbara on 020 7700 4293.
You will be informed within the month whether your contribution has been accepted. Details of the programme and a booking form will be issued in Nov. 2013.

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