APPEL À CONTRIBUTION
L’IMAGE DANS LES REVUES DE THÉÂTRE : FORMES, STATUT, FONCTIONS
Date : 22 juin 2013
Lieu : Université Paris-Diderot, Bâtiment des Grands Moulins, 13, rue Marguerite Duras, 75013
Deadline : 15 mai 2013
Contact : Marco Consolini (marco.consolini@sfr.fr)
Journée d’études organisée le samedi 22 juin 2013, Bibliothèque Seebacher, Université Paris-Diderot, avec l’appui de l’équipe « Littérature et civilisation du XIXème siècle » (CERILAC, Paris 7), et de l’Institut de Recherche en Etudes Théâtrales (IRET, Paris 3).
Comité scientifique : Marco Consolini (Paris 3), Sophie Lucet (Paris 7), Romain Piana (Paris 3), Arnaud Rykner (Paris 3)
La présence de l’image dans les revues de théâtre paraît aller de soi tant elle semble constituer le moyen par excellence de donner à voir quelque chose de l’éphémère du spectacle, plus directement et plus immédiatement que tout témoignage écrit.
L’image vaudrait pour sa fonction mémorielle irréfutable, attestant la réalité de l’événement spectaculaire et permettant de le documenter. Mais elle paraît pouvoir aussi être l’instrument actif d’une pensée du théâtre dans la visée de sa réinvention. Entre ces deux postulations, l’on peut pointer tous les usages illustratifs et publicitaires de l’image dans la revue, et ce qui lui permet de se donner également comme un analogon de la représentation, travaillant à l’intrinsèque théâtralité propre à l’espace du périodique.
C’est ce territoire que notre journée se propose d’envisager. La réflexion pourra concerner (de manière non limitative) des aspects variés de la question de l’image :
formes iconographiques (dessins, gravures, caricatures, photographies…) ;
usages symboliques et rhétoriques (reportage, document, visée hagiographique ou pédagogique, promotion, manifeste, projet, utopie…) ;
genres et objets de l’illustration (portrait, scène, gestuelle, décor, salle, coulisses, architecture, processus de création, manuscrits et autographes, publicité…) ;
fonctions performatives (mise en scène de la page, prolongation de la communauté théâtrale dans l’espace de la revue…).
Les communications pourront développer aussi bien des approches transversales (diachroniques ou synchroniques) que des études monographiques.
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