lundi 25 mai 2009

COLLOQUE

SURGÈRES en Sorbonne, Tricentenaire d’Alexandre-Nicolas de La Rochefoucauld, marquis de Surgères (1709-1760)

Mardi 16 juin 2009 : 9 h 30 - 12 h 30 et 14 h 30 - 17 h 30

Maison de la Recherche de l’Université Paris-Sorbonne, 28 rue Serpente, 75006 PARIS

Journée d’étude organisée par Dominique QUÉRO

avec le Centre d'Étude de la Langue et de la Littérature Françaises des XVIIe et XVIIIe siècles (CELLF 17e-18e - UMR 8599 du CNRS et de l’Université Paris-Sorbonne)

Interventions de :

Jean DAGEN (Université Paris-Sorbonne, CELLF 17e-18e)
Carole DORNIER (Université de Caen)
Françoise GEVREY (Université de Reims)
Sylvain MENANT (Université Paris-Sorbonne, CELLF 17e-18e)
François MOUREAU (Université Paris-Sorbonne, CELLF 17e-18e)
Dominique QUÉRO (Université Paris-Sorbonne, CELLF 17e-18e)
Raymonde ROBERT (Université de Nancy)
Madeleine VAN STRIEN-CHARDONNEAU (Université de Leyde, Pays-Bas)

Né en 1709, Alexandre-Nicolas de La Rochefoucauld, marquis de Surgères, sert dans la cavalerie durant les guerres de succession de Pologne puis d’Autriche, et poursuit sa carrière militaire sur les côtes de l’Aunis et de la Saintonge où, devenu lieutenant-général, il assure au début de la guerre de Sept Ans le commandement de la place de La Rochelle, non loin de son château de Surgères où il meurt en 1760.

Ayant fréquenté dans sa jeunesse les cercles littéraires et mondains à Paris, où il se fait remarquer par la comédie de L’École du Monde dont Voltaire loue les « beaux vers » à la fin de son Temple du Goût, il continue toute sa vie à écrire : épîtres, contes, romans abrégés de La Calprenède, lettres (au comte de Sade par exemple), récit de voyage en Hollande, réflexions morales. C’est en outre comme auteur qu’il participe, en 1737-1741, avec le comte de Caylus, au théâtre de société du château de
Morville, dont il est l’un des principaux acteurs.

L’intérêt du marquis de Surgères pour la littérature paraît très significatif d’une conception de l’écriture comme pratique sociale et passe-temps d’honnête homme. Qu’il ne songe pas à la publication ne l’empêche pas d’apporter le plus grand soin à l’établissement de ses textes, qui se trouvent aujourd’hui conservés dans des bibliothèques comme celle de la Sorbonne, pour laquelle de nombreux manuscrits et des livres de sa bibliothèque (passée du fils au petit-fils, « émigré Doudeauville »)
ont été tirés des dépôts révolutionnaires par Sérieys, à qui l’on doit la publication de certains de ses écrits en 1802.

Entrée libre dans la limite des places disponibles

Pour toute information : CELLF 17e-18e
Université Paris-Sorbonne, 1 rue Victor Cousin, 75230 Paris cedex 05
Tel. : 01 40 46 25 35 – 01 40 46 47 90

Courriel : Dominique.Quero@paris-sorbonne.fr

http://www.cellf17-18.org

Aucun commentaire: