La création est-elle par nature risquée, et si oui, ce risque a-t-il encore cours ? Que risquent les artistes en dehors du risque du marché? Si créer, c'est mettre en jeu son identité subjective dans l'objet d'art, qu'est-ce que le contexte actuel (économique, social, politique) soulève comme nouveaux enjeux ? Le risque esthétique nous amène tout autant à terme à penser le risque d'une perception du monde réduite à sa distance esthétique. La production intarissable de déchets, la dégradation de notre habitat naturel appellerait de manière systémique une hyper-esthétisation nocive (et quelque peu cynique) d'un monde « kitschisé » et en voie de décomposition. Réalités et utopies, échecs et ambivalence de la prise de risque esthétique : toutes les approches théoriques, tous les champs de recherche, tous les types de prise de parole, descriptives et/ou polémiques et engagées, sont susceptibles d'apporter un éclairage sur la question.
Pour en savoir plus, suivre ce lien.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire