jeudi 4 avril 2013

APPEL à CONTRIBUTIONS : Atelier des doctorants en danse n°3



Atelier des doctorants en danse
Cycle « Corps et danse »
APPEL A CONTRIBUTION
Atelier hors les murs, à Nice
Lundi 24 juin 2013

Atelier #3
Le corps sur la scène et hors de la scène
Date limite de réponse à l’appel : 24 avril 2013

Nous avons le plaisir de vous inviter à participer au troisième atelier de la saison 2012-2013,
qui se tiendra exceptionnellement hors les murs, à l’occasion duquel nous vous proposons de
réfléchir ensemble à la question du corps sur la scène et hors de la scène.
Les espaces investis par la danse sont au coeur du questionnement de ce troisième atelier. Notre
intérêt porte sur les corps de la danse : ceux qui se transforment selon les espaces qu’ils habitent
avec leur action artistique et ceux qui modifient à leur tour les espaces et la perception.
Si la distinction entre danses scéniques et danses sociales est propre à la conception occidentale
de la danse — et, en particulier, à une vision canonique et conventionnelle du spectacle, dans cet
atelier, nous souhaitons proposer d’analyser les espaces que la danse investit en dehors des
scènes occidentales et hors des espaces scéniques habituels. Car la scène n’est pas le seul lieu de
la danse. Les manifestations chorégraphiques qui naissent aux États-Unis et en Europe se
déplacent depuis les années 1990 de plus en plus dans l’espace public, habitent les espaces
urbains, travaillent dans les lieux d’entrecroisements socioculturels. Ces nouvelles formes
d’interaction avec les publics et les métissages des pratiques du corps favorisent la prolifération
des discours sur la danse dans le domaine historique, sociologique, ethnographique, etc. en
construisant un sujet d’étude interdisciplinaire. La danse contemporaine semble tendre au
dialogue et à l’hybridation, assemblant de multiples expériences hétérogènes. Ce mixage des
codes d’univers différents constitue un élément de renouveau et d’ouverture de la danse. En
proposant le corps du danseur comme point d’observation privilégié, nous voudrions

approfondir et questionner ces métissages entre la danse scénique, la danse dite « de rue », les
danses traditionnelles, ou encore les « danses du monde ».
Comment ces influences investissent-elles les relations d’appartenance d’un sujet à un groupe
culturel et social ? Comment peut se définir la valeur socioculturelle des lieux où l'on pratique la
danse ? Quelles appréhensions et quelles postures les acteurs de la performance (performeurs et
spectateurs) peuvent-ils adopter au sein de ces nouveaux rapports spatiaux proposés par la
danse ?
Nous vous suggérons ci-dessous quelques pistes de réflexion :
A) Sur la scène
1. Comment l’espace fait-il sens dans une performance du point de vue du spectateur et du
point de vue du danseur/chorégraphe ? Quel est le rapport des corps à l’espace dans le
travail corporel préalable des danseurs ? Et comment évolue-t-il dans le processus de
création jusqu’à aboutir à un spectacle ?
2. Quel espace le danseur/chorégraphe interroge-t-il avec sa création ? Quelles sont les
relations entre l’espace intime du corps, l’espace que le corps crée avec sa présence et
l’espace physique de la scène ?
3. Comment l’écriture chorégraphique de chaque artiste entre-t-elle en relation avec la scène
et les éléments constituant le spectacle (les autres corps sur scène, l’espace, les lumières,
le son, le décor, les costumes, le public, etc.) ?
4. Comment le rapport du corps du danseur à la scène s’est-il transformé au cours de
l’histoire ? Quels sont les effets de la subversion des règles de la représentation théâtrale
sur la perception du corps du danseur?
B) Hors de la scène
1. Comment la « construction » du corps (formation et training corporel du performeur)
influence-t-elle la création chorégraphique aboutie ? Comment se déroulent les processus
d’appropriation des techniques et des méthodes ? Quelles sont les différences de point de
vue que l’on peut identifier, d’une part chez le créateur, et d’autre part, chez le danseurinterprète
? À travers quels langages, quels moyens, le chorégraphe arrive-t-il à créer
ces /« ses » corps scéniques ?
2. Dans quelle mesure les « techniques du corps » (M. Mauss) et les formes d’entraînement
diverses utilisées par les chorégraphes-danseurs-performeurs (yoga, arts martiaux,
qi gong, etc.) influencent-elles la production artistique ? Quelles formes originelles
prennent ces différentes méthodes une fois intégrées dans le travail des
auteurs/chorégraphes ?
3. Comment et pourquoi des formes de danse nées dans des contextes socio-culturels
traditionnels ou urbains (danses populaires, hip hop, break dance, etc.) ont-elles été
investies les scènes institutionnelles ? Quelles significations donner à cette intégration ?
Quelles sont les implications socio-politiques de cette assimilation?
4. Quel statut donner à la provenance culturelle du chorégraphe, à la diversité et à
l’hybridation des différentes pratiques d’entraînement et des pratiques de la danse dans
le cadre d’une réflexion sur la scène occidentale ? Et, parallèlement, comment la danse
occidentale a-t-elle influencé et façonné le spectacle vivant dans le reste du monde ? Dans
4
une approche historique, peut-on identifier des périodes où les expériences scéniques
auraient été profondément influencées par des danses de provenances différentes ?
Comment les espaces « hors cadre » de la danse/performance influencent-ils le
mouvement des corps dansants ? Et comment la danse modifie-t-elle l’interaction des
spectateurs avec l’espace public ? Quelles nouvelles formes d’interactions ces nouveaux
cadres apportent-t-ils à la danse ? Peut-on également désigner par « hors cadre » la
danse théâtrale elle-même lorsque les chorégraphes prennent des orientations artistiques
qui sortent des bornes habituelles de la représentation scénique (interaction avec les
spectateurs, décloisonnement des codes de la représentation, ouverture multidisciplinaire,
etc.) ?
Ces pistes de réflexion sont des suggestions. Elles restent ouvertes à toute autre proposition
et ne sont limitées par aucune frontière chronologique, géographique et culturelle.
Nous vous rappelons que ces ateliers, organisés depuis mai 2007, sont proposés aux doctorants
disséminés au sein de différentes universités et dans des disciplines très variées. Ils permettent,
dans une atmosphère d’échange et de collaboration, de débattre des difficultés méthodologiques
rencontrées dans le travail de thèse.
Il ne s’agit en aucun cas d’un colloque. Les présentations sont avant tout des questionnements
et non des communications abouties. Il nous semble particulièrement nécessaire d’insister sur
cet aspect de work in progress pour cet atelier, où nous vous invitons à venir participer à notre
réflexion commune en abordant vos doutes, vos difficultés, autour de votre corpus et de vos
sources. Les échanges seront encadrés par des chercheurs confirmés, présents pour enrichir
et orienter la discussion.
Tous les jeunes chercheurs ayant la danse comme objet de recherche sont donc invités à
répondre à cet appel, quelle que soit leur discipline.

Nous vous proposons deux formats d’intervention :
• Intervention individuelle de 15 à 20 minutes autour d’une question méthodologique + temps
de discussion avec un répondant invité.
• Dialogue : entre deux doctorants (ou plus) autour d’un objet de recherche commun, mettant
face à face des méthodologies de recherche différentes pour les interroger. 30 à 45 minutes +
temps de discussion avec un répondant invité.
Nous encourageons les dialogues interdisciplinaires autour des questions proposées !

Merci de nous faire parvenir vos propositions d’intervention, sous la forme d’un résumé de
2500 signes maximum, au plus tard le 24 avril 2013, uniquement à l’adresse suivante :
doctorantsendanse@gmail.com

Votre proposition doit impérativement être accompagnée des précisions suivantes :
Nom, Prénom
Discipline
Sujet de thèse
Université/Laboratoire ou équipe
Année de thèse
Nous vous rappelons qu’il n’y a pas de prise en charge des trajets des doctorants.

Les ateliers sont organisés avec le soutien du Centre national de la danse par :
Beatrice Boldrin, doctorante en philosophie à Paris-Descartes (Paris 5),
Laurie Brunot, doctorante en arts du spectacle à Paris 3/Lille 3,
Natacha Estivie, doctorante en STAPS à Rouen,
Arianna Fabbricatore, doctorante en littératures et cultures italiennes à Paris-Sorbonne
(Paris 4),
Alessandra Sini, doctorante en danse à Nice.

Pour joindre l’équipe de l’Atelier des doctorants :
doctorantsendanse@gmail.com
Pour joindre le service Recherche et répertoires chorégraphiques :
recherche.repertoires@cnd.fr



mercredi 3 avril 2013

SEMINAIRE DU CEAC : 4 avril


PORTES OUVERTES DE l'INHA : 13 avril 2013


APPEL à CONTRIBUTIONS : Illumination : Symposium international sur le commissariat des arts de la scène (QC)



ARTS CURATORS ASSOCIATION OF QUÉBEC 
ASSOCIATION DES COMMISSAIRES DES ARTS DU QUÉBEC 

Appel à contributions 

Illumination :  Symposium international sur le commissariat des arts de la scène, 
une pratique à consolider 

Date : 10 - 13 avril 2014
Lieu: Montréal (Canada)
Deadline : 1er juin 2013 
Web : www.acaq.ca

Ce symposium international entend examiner la pratique du commissariat des arts de la  scène. Organisé par l'Association des commissaires des arts du Québec, en partenariat  avec la Faculté des arts de l'Université du Québec à Montréal (UQAM) et le Centre PHI, il se tiendra à Montréal (Canada) du 10 au 13 avril 2014. Le symposium est parrainé par Tangente, en collaboration avec le Studio 303 et la Société des arts technologiques [SAT] pour la programmation de spectacles durant l’événement. 
Depuis les 20 dernières années, de nombreux événements, publications et programmes universitaires ont été consacrés au métier de commissaire d’expositions. Cependant, la  notion de « commissariat en arts de la scène » - que l’on pourrait associer à l’appellation de diffuseurs*, programmateurs, directeurs artistiques, producteurs, agents culturels ou autres -, a été très peu abordée dans les milieux concernés pendant toutes ces années. Toutefois, en Amérique du Nord, le concept de direction artistique fait partie de plus en plus du rôle de diffuseur. Des discussions formelles et informelles s’articulent progressivement sur la pratique en commissariat des arts de la scène. En 2007, le premier Forum sur la diffusion des arts de la scène organisé par le Réseau indépendant des diffuseurs d’événements artistiques (RIDEAU) à Québec (Canada) inscrivait ce sujet à cette réunion du milieu de la création, de la production et de la diffusion. En 2010, un numéro thématique sur le sujet a été édité et publié par le Frakcija Performing Arts Journal n ° 55 (Croatie). Deux rencontres exploratoires d'artistes et de diffuseurs en arts de la scène ont été organisées en Amérique du Nord et en Europe: «La culture de la vision artistique / The Culture of Curation» à Toronto en 2010 par la Canadian Association of Performing Arts Presenters (CAPACOA) et «Beyond Curating: strategies of knowledge transfer in dance, performance and visual arts» en 2011 par Tanzplan Essen (Allemagne). Outre ces trois rencontres et le numéro thématique de la revue croate, il y a aussi eu des conférences ou des séances de discussions spéciales, lors des foires internationales des arts de la scène, qui ont considéré des aspects du métier de commissaire des arts de la scène. Soulignons également l’inauguration en 2011 du programme d'études supérieures, Institute for Curatorial Practice in Performance (ICPP), lancée par la Wesleyan University (États-Unis). Ces expériences antérieures servent de tremplin au symposium international 

« Illumination : symposium international sur le commissariat des arts de la scène, une pratique à consolider » qui propose d’enrichir les fondements théoriques de la pratique. En analysant les recherches de praticiens et de théoriciens, les expériences de commissaires et d’institutions, ainsi que les pratiques d’artistes-commissaires, ce symposium rendra compte des principaux développements en matière de commissariat des arts de la scène (danse / mouvement, musique / son, théâtre / texte, pratiques interdisciplinaires et émergentes). Il s'agit de proposer des paramètres qui favoriseront une évolution structurante de ce domaine, notamment par l’examen des «pratiques exemplaires» et des différentes approches novatrices. 

Nous invitons les commissaires (institutionnels, indépendants, artistes-commissaires, critiques-commissaires, entre autres), artistes, directeurs artistiques, programmateurs, diffuseurs, producteurs, chercheurs, administrateurs d'art, historiens de l'art, critiques d'art, chercheurs indépendants et étudiants de maîtrise ou de doctorat à soumettre des propositions qui témoignent des enjeux associés au commissariat des arts de la scène et qui privilégient le développement de la pratique et de nouvelles méthodologies. Les communications peuvent s’inspirer des pistes de réflexion suivantes, sans y être limitées : 

• Réagir à la définition proposée dans le livre Cultures of the Curatorial (von Bismarck, Beatrice, et autres. 2012. Cultures of the Curatorial. Berlin : Sternberg Press, 376 p.) sur le travail du commissaire qui consiste à « principalement à rassembler », et aussi à « permettre, rendre public, éduquer, analyser, critiquer, théoriser, éditer, et mettre en scène. » 

• Définition de la pratique en tant que domaine de recherche et de connaissance. Nommer, imaginer les paramètres pour le rôle de commissaire et de cette discipline; où en sommes-nous? Comment envisager l’évolution de cette pratique ? 

• (Re) créer des typologies pour les formes émergentes. / Les arts de la scène comme «événement»: fonction et signification. / Instaurer des approches critiques et culturelles de la pratique dans une perspective contemporaine et interdisciplinaire ainsi qu’historique, philosophique, politique, sociologique et anthropologique. 

• Décrire le travail de commissariat; quel est le rôle du commissaire comparativement à celui du dramaturge, du diffuseur ou du médiateur culturel ? / Comment devient-on commissaire des arts de la scène? La recherche et la création d'emplois dans le domaine. / Considérer les relations qui peuvent exister entre la pratique du commissariat et les pratiques communautaires. 

• Évoluer à l'intérieur et à l'extérieur des institutions ou des lieux de spectacles. / Comment susciter l’intérêt, la participation du public pour les formes nouvelles et hybrides de performances? 

• Stratégies pour la conceptualisation scientifique d'un programme d’étude : entre théorie et pratique. / Meilleures pratiques / éthique, les modèles possibles, les utopies. La vision artistique – comment l’articuler ? / Les expériences passées, les tendances actuelles et les perspectives futures. Examiner sa pratique comme une étude de cas et de façon structurante. 

• Documenter, archiver, conserver les performances en tant que patrimoine culturel immatériel. 

Chaque communication sera d’une durée de 20 minutes. Les communications seront regroupées en sessions de trois participants et un modérateur. Après chaque session, une période de 30 minutes sera réservée aux échanges entre les présentateurs et les participants. Au total, 30 communications seront sélectionnées par un comité international regroupant des universitaires et des praticiens. 

Les communications doivent faire état des travaux de recherches ou des expériences pratiques en lien avec les enjeux actuels du domaine. Les communications qui élargissent l'expérience personnelle et les études de cas seront également acceptées. Les communications qui intègrent la performance ou des formes originales de présentations sont encouragées, mais devraient inclure un texte de communication. Le symposium se déroulera en français et en anglais. Il est possible de proposer une communication dans l’une ou l’autre langue. La traduction simultanée sera offerte. 

Les formats novateurs de présentation peuvent inclure, sans y être limités: 

• une performance avec son / musique, mouvement / danse, texte, accompagné d’un montage audiovisuel 

• une utilisation originale des technologies de l’information 

• une conférence improvisée 

• une entrevue ou une proposition de session en groupe 

Pour soumettre une proposition de communication, suivez les instructions suivantes : 

1) Inscrire dans le corps d’un message courriel/email votre nom et prénom, titre ou vocation, affiliation institutionnelle (s’il y a lieu), vos coordonnées (adresse postale, numéro de téléphone et adresse de courriel) ainsi qu’une brève notice biographique d’environ 150 mots. 

2) Joindre un résumé d’environ 350 mots (en format .doc ou .docx) avec un titre, présentant l’objet, le problème ou la question de recherche, la contribution de la séance thématique en lien avec les expériences ou recherches antérieures et les débats actuels du domaine. En outre le dossier de proposition doit comprendre des renseignements sur le format de votre communication. La sélection se fera de façon aléatoire : merci de ne pas inscrire votre nom sur le résumé. 

Veuillez acheminer votre proposition d’ici le 1er juin 2013 à l’adresse suivante : info@acaq.ca 

Opportunité de publication 
Différentes possibilités de publication sont offertes : sous la direction des organisatrices du colloque, une anthologie, en français et en anglais, est envisagée à partir de textes présentés au symposium; des ententes seront conclues avec des revues afin de publier des articles dans des numéros thématiques; des archives documentaires; des publications en ligne et interactives sous forme de site web/blog/réseaux sociaux pour alimenter les discussions. 

Dates importantes : 

1er juin 2013 Date limite de réception des propositions de communication 
15 juillet 2013 Réponse du comité scientifique 
Du 10 au 13 avril 2014 Symposium 


APPEL à CONTRIBUTIONS : Pourquoi les costumes de cirque brillent-ils autant ?

Appel à communication
Pourquoi les costumes de cirque brillent-ils autant ?

Lieu : Moulins, Centre national du Costume de scène et de la scénographie (CNCS)
Dates :  10-11 octobre 2013
Deadline : 30 avril 2013
Organisation : Centre national du Costume de scène et de la scénographie (CNCS) et le département des Arts du spectacle de la BnF, en partenariat ave HorslesMurs. 


 A l' occasion de l?exposition En piste !, présentée du 15 juin 2013 au 05 janvier 2014 au Centre national du costume de scène et de la scénographie à Moulins, en coproduction avec la Bibliothèque nationale de France ; ces deux institutions, associées à HorsLesMurs, le centre national de ressources des arts de la rue et du cirque, organisent des journées  d'étude afin de proposer un temps où peuvent se croiser les regards des costumiers, des artistes, des chercheurs et des responsables d'institutions patrimoniales. A cette occasion, et constatant le peu de recherches engagées dans ce champ particulier du costume de scène et de publications disponibles sur cet aspect important des arts du cirque, un appel à contribution est lancé.

 Les contributions pourront s?inscrire dans des disciplines universitaires très variées : recherche historique, ethnologique, esthétique, etc. Les contributions pourront également être proposées aussi bien par des chercheurs que par des costumiers et des artistes.

 Elles porteront sur les spécificités du costume du cirque et de ses interprétations dans les arts vivants, et notamment :
- la mise en scène des corps par le costume (naissance, évolution, interprétations de l?esthétique très codifiée des numéros du cirque traditionnel, nouvelles formes et renouveau du cirque contemporain),
- l'évolution du rôle du costumier (de l'identité de l?artiste à la signature esthétique d?un spectacle),
 - les savoir-faire spécifiques à la création et la réalisation des costumes,
- le costume au service de l?érotisation des corps,
- le costume entre protection de l?artiste et mise en lumière du risque,
 - le rôle du maquillage, du masque et des accessoires dans la création d?une identité,
- l'influence des vêtements de ville sur le costume de cirque (des emprunts du vêtement bourgeois à la simplicité vestimentaire du cirque contemporain),
- les rapports entre le costume de cirque et la mode,
 - les influences des codes du cirque traditionnel sur les autres arts du spectacle,
 - la constitution de corpus de référence pour la recherche (de la création à la muséification), etc.

Les propositions de communications devront être adressées avant le 30 avril 2013 à Joëlle Garcia (joelle.garcia@bnf.fr) et à Delphine Pinasa (dpinasa@cncs.fr).

Comité scientifique: 
Delphine Pinasa (CNCS), Joëlle Garcia (BnF), Pascal Jacob, Joël Huthwohl (BnF), Julien Rosemberg (HorslesMurs), Anne Gonon (HorslesMurs), Gérard Fasoli  (CNAC) et Philippe Goudard Université Paul Valéry- Montpellier 3.


lundi 1 avril 2013

INFO : La petite université populaire de la danse


Les prochaines séances de la "Petite université populaire de la danse " organisée au Théâtre national de Chaillot et au Musée du Louvre en partenariat avec le département Danse de Paris 8, auront lieu les 6 avril (à Chaillot) et 10 avril (au Louvre)

EFFACER

samedi 6 avril à 17H (au Théâtre national de Chaillot, avec Myrto Katsiki) 
et mercredi 10 avril à 19H (au Musée du Louvre, avec Laetitia Doat et Marie Glon) 





APPEL à CONTRIBUTIONS : L’expérimentation du geste Méthode d’investigation des arts de grâce et de guerre du Moyen-Âge à l’époque moderne

Appel à contributions/ Colloque


L’expérimentation du geste
Méthode d’investigation des arts de grâce et de guerre du Moyen-Âge à l’époque moderne

Dates : 17-19 octobre 2013
Lieu : Genève, UniMail
Deadline : 30 avril 2013


Contact : colloque.experimentation2013@gmail.com


Les gestes et, de manière générale, les savoirs corporels liés aux arts et aux techniques constituent un champ de recherche relatif à l’histoire et à l’histoire culturelle ; actuellement, ce champ est en développement. L’histoire des savoirs gestuels, de leur place dans les mentalités, de la volonté de leur inscription, description ou codification, ainsi que des modalités de leur transmission reposent sur de nombreuses traces écrites. Ces traces existent sous formes textuelles (usage du verbe), figurées (iconographie) et / ou codifiées (différentes formes d’écriture, de schématisation et de notation). Pour le colloque du 17 au 19 octobre, nous nous concentrerons principalement sur l’étude du geste des domaines de la danse et des combats ainsi que de leurs domaines associés, pour les périodes allant du XIIIème siècle à la première moitié du XVIIIème siècle.

Premièrement, la corporalité et son référentiel kinesthésique sont à considérer (id est : premièrement les facteurs physiologiques d’individus ayant vécu à une époque éloignée du chercheur, deuxièmement les éléments d’une mémoire kinesthésique, entraînée notamment par des formes de praxis spécifiques). L’expérimentation en effet dépend des conditions corporelles de celui qui s’y livre (entrainement ou non à une technique ; nature, moyen, intensité de cet entraînement) et ses résultats en seront influencés. Cette prise en compte permet à notre avis de se positionner par rapport à la préoccupation de la « validité des résultats » pour la recherche sur le geste. Cela dit, la perspective peut être renversée. Ainsi, deuxièmement, dans les sources, il apparaît que les descriptions ou les représentations ont pour objets des savoirs gestuels et des techniques. Dès lors, comment élaborer une méthode d’analyse des sources qui soit testable, puisque c’est sur cette analyse que reposent les propositions d’expérimentation du geste ? Cette double approche —et les questions qu’elle suscite— explique que nous problématisions des méthodes de recherche : d’une part celles de l’expérimentation, d’autre part celles qui relève de l’analyse des sources.

Le lien entre la corporalité et des sources n’est cependant pas le seul aspect qui soit déterminant pour la recherche sur le geste de grâce ou de guerre. En effet, l’interaction entre les gestes et la culture matérielle qui leur est associé doit également avoir une influence sur l’analyse gestuelle, qu’il s’agisse du maniement ou de la production d’accessoires, d’instruments, d’objets utilitaires, d’armes, etc. Cette interaction ne se limite cependant pas toujours à un seul expérimentateur —en particulier dans le cas du combat qui implique certes des armes, mais aussi un ou des adversaires. Pour ce qui est des arts chorégraphiques, une réflexion parallèle peut être menée, par exemple sur l’interaction avec des éléments de costumes et des accessoires, puis sur ce que cette interaction implique pour la construction d’une corporalité propre ou partagée —c’est-à-dire construite avec le ou les partenaires chorégraphiques.

Tels sont donc les trois objectifs principaux de ce colloque :

- Définir et présenter concrètement et théoriquement ce que suppose et implique l’expérimentation, cette méthode qui induit un test pratique reproductible à partir de données tirées de sources primaires. La réflexion théorique et la confrontation des situations de recherche de différentes provenances et de différents niveaux doit permettre de forger des outils et des protocoles pour améliorer la méthodologie expérimentale en ce qui concerne l’étude du geste historique.

- Définir l’objet d’étude du geste en réfléchissant aux motivations, aux enjeux, aux règles et aux formes en relation aux finalités des gestes à proprement parlé : gestes qui construisent l’espace ; qui élaborent le son ; qui transforment la matière ; gestes d’éloquence, d’actio et d’écoute ; gestes qui protègent et qui tuent.

Envisager l’interaction entre le geste et la culture matérielle qui lui est associée. Mettre en évidence la spécificité de la méthode d’expérimentation en fonction de l’intégration ou non d’accessoires, d’outils ou d’armes répliqués.

Les propositions de contribution peuvent prendre la forme conventionnelle d’un exposé oral illustré d’un powerpoint, d’extraits de films, voire de brèves démonstrations, ou la forme moins courante d’une présentation d’expérimentation en salle de danse (avec tapis fragile). Elles s’inscriront dans l’un des quatre axes suivants :
1. Méthodologie expérimentale pour l’étude du geste: présentation des protocoles, résultats intermédiaires et / ou présentation des résultats.
2. Interactions entre la technicité du geste et la matière : exemples et cas d’école d’expérimentation. 3. Points communs, divergence et complémentarité entre expérience et expérimentation. 4. Autre.
Mots clefs : expérimentation, geste, méthodologie, perception et action.

ORIENTATION BIBLIOGRAPHIQUE
A cultural history of gesture, ed. Jan N. Bremmer and Herman Roodenburg, Ithaca N.Y, Cornell University Press, 1992. ANGLO, Sydney, L'escrime, la danse et l'art de la guerre, Le livre et la représentation du mouvement, Paris, BnF,
2011, (Conférence Léopold Delisle).
Bewegtes Leben. Körpertechniken in der Frühen Neuzeit, Hrsg. Rebekka von Mallinckrodt, Wolfenbüttel, Herzog- August-Bibliothek, 2008, (« Ausstellungskataloge der Herzog-August-Bibliothek »).
BAXMANN, Inge, « At the Boundaries of the Archive: Movement, Rhythm, and Muscle Memory. A Report on the Tanzarchiv Leipzig », Dance Chronicle, n. 1, 2009, pp. 127-135.
BOLENS, Guillemette, Le style des gestes: corporéité et kinésie dans le récit littéraire, Lausanne, BHMS, 2008, (« Bibliothèque d’histoire de la médecine et de la santé »).
Réduire en art: la technologie de la Renaissance aux Lumières, éds. Pascal Dubourg Glatigny, Hélène Vérin, Paris, Éditions de la Maison des sciences de l’homme, 2008.
JAQUET Daniel et KISS Dora, « L'expérimentation du geste martial et du geste artistique : regards croisés » dans Dora Kiss, Pierre-Henri Bas et Daniel Jaquet (éds.), Les arts de guerre et de grâce (XIVe – XVIIIe siècles). De la codification du mouvement à sa restitution : hypothèses, expérimentations et limites, Revue du Nord, NN, à paraître.
NORDERA Marina, « Les accessoires comme prolongement du corps en scène », in Les arts de la scène à l’épreuve de l’histoire (1635-1906), éds. Roxane Martin et Marina Nordera, Paris, Honoré Champion, 2011, pp. 53-64
PEREZ, Liliane et VERNA, Catherine « La circulation des savoirs techniques du Moyen-âge à l’époque moderne.
Programme doctoral en études médiévales (CUSO) Page 2
http://medieval.cuso.ch/activites/detail-activite/item/courses/module-4bis-lexperimentation-du-geste-en-sciences-humaines/
Nouvelles approches et enjeux méthodologiques », Tracé, n° 16, 2009. SHEETS-JOHNSTONE, Maxine, « Movement and mirror neurons: a challenging and choice conversation »,
Phenomenology and the Cognitive Sciences, vol. 11 / 3, 2012, p. 385401. The Cutting Edge: Studies in Ancient and Medieval Combat, ed. Barry Molloy, Stroud, Tempus, 2007.
MODALITÉS DE SOUMISSION
Intervention de 30 minutes (20 min. de temps de parole et 10 min. de questions). Langues : français, anglais.
Les propositions de contribution sont à envoyer à l’adresse : colloque.experimentation2013@gmail.com, avant le 31 mars 2013, dans un fichier comportant :
Nom, prénom
Adresse email
Université, laboratoire, institution ou association de rattachement
Proposition de communication (titre, résumé de 500 à 1000 signes, bibliographie de 5 titres maximum, liste de mots clés)
Notification d’acceptation : 30 avril 2013. Programme disponible : 30 août 2013.

INFORMATION PRATIQUES
Les intervenants sont logés les nuits du 17 au 18 et du 18 au 19 octobre 2013. Les repas et les frais de déplacement sont pris en charge. Les informations sur le logement et les salles seront communiquées en même temps que le programme.
Une publication des actes est prévue. Délai de reddition des articles (toutes les contributions pourront faire l’objet d’un développement théorique) : 25 janvier 2014. Le comité scientifique se réserve la décision d’accepter ou de refuser les propositions de publication. Les modalités seront communiquées ultérieurement.

COMITE D’ORGANISATION Fanny Abbott (Université de Lausanne)
Nicolas Baptiste (Université de Chambéry)
Petya Ivanova (Université de Genève) Daniel Jaquet (Université de Genève) Dora Kiss (Université de Genève)
Programme doctoral en études médiévales (CUSO)
COMITE SCIENTIFIQUE
Guillemette Bolens (Université de Genève)
Daniel Jaquet (Université de Genève) Dora Kiss (Université de Genève)
http://medieval.cuso.ch/activites/detail-activite/item/courses/module-4bis-lexperimentation-du-geste-en-sciences-humaines/
Marina Nordera (Université de Nice Sophia Antipolis)