lundi 29 avril 2013

Programme du 7ème colloque international d'ethnoscénologie


7ème colloque international d'ethnoscénologie
« Esthétique, corporéité des croyances et identité »

Dates : Mardi 21, Mercredi 22 , Jeudi 23  mai 2013
Lieux : Maison des Cultures du Monde, 101 boulevard Raspail. Paris 6ème
            Université Paris 8, 2, rue de la Liberté, Saint-Denis
            Maison des Sciences de l’Homme Paris Nord, 
            4, rue de la Croix Faron. Saint-Denis La Plaine

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Publication en ligne : Démocratiser la culture ! Une histoire comparée des politiques culturelles


Démocratiser la culture !
Une histoire comparée des politiques culturelles

sous la direction de Laurent Martin et Philippe Poirrier


SOMMAIRE

Introduction - Une histoire comparée de la démocratisation de la culture - Philippe Poirrier
La démocratisation de la culture en France : une ambition obsolète ? - Laurent Martin (Sciences Po Paris)
Controverses à propos de la démocratisation de la culture en Belgique francophone depuis les années 60 - Jean-Louis Genard (Université Libre de Bruxelles)
La démocratisation de la culture en Italie - Carla Bodo (Rome : Associazone per l'Economia della Cultura)
Démocratiser la culture en Irlande : une politique pragmatique - Alexandra Slaby (Université de Caen)
Les politiques de démocratisation culturelle en Grande-Bretagne de 1940 à nos jours : légitimation ou instrumentalisation ? - Cécile Doustaly (Université de Cergy-Pontoise)
Démocratiser la culture. Le cas des États-Unis d’Amérique.Un contexte en évolution - Jean-Michel Tobelem (Option Culture)
Démocratiser les pratiques culturelles : l’exemple bulgare. Les enjeux de la transition démocratique, 1989-2012- Svetla Moussakova (Université de Paris III Sorbonne-Nouvelle)

Postface : Quels contenus pour la démocratisation culturelle dans l’Europe du XXIe siècle ? - Anne-Marie Autissier (Université de Paris VIII)

Université d'été de l'EHESS


La culture : un nouvel enjeu urbain ?
École d'été 2013 de l'EHESS
Dates : 2-14 septembre 2013
Lieu : Marseille
Dedaline : 15 juin 


En 2013, la ville de Marseille et le territoire provençal alentour, deviennent pour un an « capitale européenne de la culture ». L’opération, créée en 1985 par le conseil des ministres de l’union européenne pour magnifier un haut lieu de la culture légitime, est devenue depuis 2005 un catalyseur des transformations d’un espace urbain en difficultés. Dans ce cadre, Marseille – ville multiple, où se mêlent des populations d’origines diverses, sur les marges méditerranéennes de l’Europe – se métamorphose en un précieux laboratoire pour les études urbaines dès lors que l’on soumet à enquête cette vaste aire métropolitaine. Les divers outils à la disposition d’une capitale culturelle feront l’objet d’analyse et d’observation, pour tenter de mettre en évidence comment la culture, sous ses formes multiples et variées, est devenue depuis plusieurs décennies un enjeu fondamental des dynamiques urbaines, voire plus largement un accélérateur différentiel des mutations d’un territoire. Il s’agira également de proposer de nouveaux cadres d’analyse pour rendre intelligibles les mutations – allant des formes inédites du rapport politique à la culture, aux réceptions ordinaires des ressources qu’elle offre, en passant par les rapports renouvelés aux territoires des institutions culturelles qui y sont implantées – dont ne rendent pas compte aujourd’hui les discours communs sur la culture. Outil de politique urbaine et territoriale, la « capitale européenne de la culture » – forme paroxystique des cultures urbaines contemporaines – affecte également les formes de gouvernance locale dès lors que les relations entre une société et ses territoires sont mobilisées et transformées par la mise en œuvre d’un événement culturel, mais aussi politique et économique, au format inhabituel.

Installée au cœur historique de Marseille, dans l’ancien hôpital de la Charité devenu depuis les années 1980 un centre interdisciplinaire, l’école d’été se déroulera en pleine année européenne de la culture. En partie itinérante, elle s’installera dans quelques uns des lieux moteurs de l’« événement » (Musée des Civilisations de l’Europe et de la Méditerranée, Musée d’Histoire de Marseille, Théâtre national de la Criée, Espace-Julien, Friche de la Belle de Mai, cinéma de l’Alhambra, théâtre du Centaure…) – qu’ils soient centraux ou plus périphériques. Lieu d’expérimentations multiples, Marseille-Provence capitale européenne de la culture deviendra alors sous le regard des sciences sociales un observatoire privilégié de la production de la société de demain, par le jeu de spatialité aux échelles diverses, locale, nationale, méditerranéenne, européenne, voire au delà.

Appuyée sur une leçon inaugurale consacrée à la question complexe des relations entre pratiques culturelles et monde marchand, l’école d’été de l’EHESS propose, dans l’esprit qui est le sien, une véritable formation pluridisciplinaire qui associe séminaires de recherche et mise à l’épreuve des apports de l’enseignement par des travaux de terrains (rencontres, visites d’institutions et de lieux de culture, observation des espaces urbains, expérimentations artistiques). Les résultats du travail d’enquête seront mis en forme dans un carnet de recherche numérique conçu pour l’école d’été et installé sur la plate-forme numérique « Hypothèses.org ». Organisées sous la forme ouverte et dialogique des séminaires de l’EHESS, les dix étapes de ce parcours mêlant analyses et observations participantes aboutiront à une table ronde qui en fera la synthèse.

Programme & infos

Pour vous inscrire, il suffit de remplir le dossier de candidature en ligne (lettre de motivation et jusqu'à deux lettres de recommandations)
avant le samedi 15 juin 2013.  Le jury d’admission retiendra les 20 meilleurs dossiers.

Les candidats seront informés par courriel avant le dimanche 30 juin.
Droits d’inscription : 1200 € (Ils comprennent l’enseignement, les divers spectacles, visites et balades ainsi que l’hébergement et quelques repas pris en commun).
Date limite du versement : mardi 30 juillet 2013 (RIB de l’EHESS)

Deux publications en allemand


Anna Halprin. Tanz - Prozesse – Gestalten, K. Kieser Verlag, 208 S., 24 S. Bildteil - 24,0 x 16,0 cm, ISBN 978-3-935456-24-1. 















Schreiben mit Körpern. Der Choreograph Raimund Hoghe Herausgegeben von Schneider Katja  & Betz, Thomas , ISBN 978-3-935456-28-9199 S., zahlr. Fotos - 24,0 x 20,0 cm. 

vendredi 26 avril 2013

ACTUALITÉ DU JOUR : Vendredi 26 avril

Deux rencontres/conférences vendredi 26 avril 

Danse 

Rencontre avec Odile Rouquet au CND Lyon Rhône-Alpes
                                                          14h30 

Odile Rouquet présentera les trois derniers DVD de la collection de l'association Recherche en Mouvement, sur les approches somatiques en lien avec le domaine artistique.

- Approches ancestrales et création contemporaine
- La diversité des appuis dans la danse contemporaine de Peter Goss
- Respiration et mouvement


Cirque

Table ronde "Écrire pour le cirque"
de 15h à 17h, Pavillon Paul-Devlouvrier, espace convivial, Parc de la Villette



En collaboration avec la SACD. Un moment de réflexion sur les mécanismes de la création circassienne ouvert aux artistes, aux professionnels et au public. 
Sur inscription par mail à hautestensions@villette.com


APPEL À CONTRIBUTION 
L’IMAGE DANS LES REVUES DE THÉÂTRE : FORMES, STATUT, FONCTIONS

Date : 22 juin 2013 
Lieu : Université Paris-Diderot, Bâtiment des Grands Moulins, 13, rue Marguerite Duras, 75013
Deadline : 15 mai 2013 
Contact : Marco Consolini (marco.consolini@sfr.fr) 

Journée d’études organisée le samedi 22 juin 2013, Bibliothèque Seebacher, Université Paris-Diderot, avec l’appui de l’équipe « Littérature et civilisation du XIXème siècle » (CERILAC, Paris 7), et de l’Institut de Recherche en Etudes Théâtrales (IRET, Paris 3).

Comité scientifique : Marco Consolini (Paris 3), Sophie Lucet (Paris 7), Romain Piana (Paris 3), Arnaud Rykner (Paris 3)

La présence de l’image dans les revues de théâtre paraît aller de soi tant elle semble constituer le moyen par excellence de donner à voir quelque chose de l’éphémère du spectacle, plus directement et plus immédiatement que tout témoignage écrit.

L’image vaudrait pour sa fonction mémorielle irréfutable, attestant la réalité de l’événement spectaculaire et permettant de le documenter. Mais elle paraît pouvoir aussi être l’instrument actif d’une pensée du théâtre dans la visée de sa réinvention. Entre ces deux postulations, l’on peut pointer tous les usages illustratifs et publicitaires de l’image dans la revue, et ce qui lui permet de se donner également comme un analogon de la représentation, travaillant à l’intrinsèque théâtralité propre à l’espace du périodique.
C’est ce territoire que notre journée se propose d’envisager. La réflexion pourra concerner (de manière non limitative) des aspects variés de la question de l’image :
formes iconographiques (dessins, gravures, caricatures, photographies…) ;
usages symboliques et rhétoriques (reportage, document, visée hagiographique ou pédagogique, promotion, manifeste, projet, utopie…) ;
genres et objets de l’illustration (portrait, scène, gestuelle, décor, salle, coulisses, architecture, processus de création, manuscrits et autographes, publicité…) ;
fonctions performatives (mise en scène de la page, prolongation de la communauté théâtrale dans l’espace de la revue…).

Les communications pourront développer aussi bien des approches transversales (diachroniques ou synchroniques) que des études monographiques.

jeudi 25 avril 2013

DEUX PUBLICATIONS (de) et (autour de) Pascal Quignard et la danse



Chantal Lapeyre-Desmaison, Pascal Quignard. La voix de la danse, Lille, PU du Septentrion, coll. "Objet", 2013, 464p.



Pascal Quignard, L'origine de la danse, Paris, Editions Gallilée, coll. "Lignes Fictives, 2013, 172p. 


mardi 23 avril 2013

APPEL à CONTRIBUTIONS : Revue Agôn N°6 , "La reprise"


Agôn – Revue numérique des arts de la scène, dossier n° 6
À paraître en janvier 2014
Sous la direction d’Alice Carré, Marion Rhéty et Ariane Zaytzeff
Deadline :  6 mai
Contact : agon.reprise@gmail.com
Le mot « reprise » s’est progressivement glissé sous les titres de spectacles dans les programmations des théâtres de ces dernières années, faisant concurrence à celui de « création ». Dans un contexte dit de crise, et alors que politiques culturelles et entreprises théâtrales se tournent de plus en plus vers du connu, un phénomène de patrimonialisation de la culture semble toucher de plein fouet les arts de la scène. S’orientant vers des spectacles qui ont fait date, devenant par là références et événements, programmateurs comme artistes semblent faire de la reprise une nouvelle pratique. Cet exercice se décline différemment selon les arts vivants et a fait l’objet de travaux plus ou moins conséquents selon les disciplines artistiques1. Il nous intéresse donc de poser la question de façon à la fois globale, transversale et contemporaine : de quoi la reprise est-elle le signe ? La reprise est-elle une façon de remplir les salles en temps de crise ; un nouveau mode d’accès à la connaissance (d’une œuvre, d’un artiste…) et au savoir2 ; un besoin de célébrer, de l’anniversaire à la commémoration, ses grands hommes, ses temps forts et ses grandes œuvres3 ; un moyen pour l’artiste de légitimer sa démarche artistique en s’appuyant sur de grandes figures ; un rapport passéiste à la création ; un nouveau levier de créativité pour les artistes, tendus entre la mémoire et le présent ?
Face au lieu commun de ces arts dits vivants, sous-entendus éphémères, volatiles, et par là non saisissables, poser la question de la reprise permet d’envisager autrement celles éculées de la reproduction, de la répétition, de la copie, de la variation. Le spectacle vivant comme art de l’éphémère ? Oui, à condition qu’on s’en souvienne, semble nous dire la reprise. Penser la reprise, c’est aussi penser la constitution de ce qui la rend possible, dans son écriture, sa conservation, son accessibilité et son éventuelle remise en jeu. L’exercice de la reprise explore la mémoire sous toutes ses formes, mémoire écrite, mémoire du corps, mémoire orale, et jongle de l’une à l’autre, pour inventer ses propres processus et ses dramaturgies. La reprise ne peut être dissociée de ce sur quoi elle s’appuie : la trace, l’archive, le document, la partition, la captation – à l’heure de la multiplication de ces différents supports et du développement des entreprises mémorielles voire patrimoniales qui leur sont associées –, mais aussi le souvenir, le témoignage, le vécu d’un corps.  Elle met en scène une mémoire qui se joue par et dans la représentation et le partage sensible de l’expérience qu’offre et renouvelle chaque soir le spectacle vivant.
Au-delà, cette injonction de la trace, du témoignage et du document semble révéler le goût de notre époque pour le réel et invite à envisager la reprise non comme un seul phénomène mémoriel mais comme une marque de fabrique des arts vivants, toute performance étant inspirée et constellée des performances qui l’ont précédées, consciemment ou non4. On pourra alors se pencher sur les pratiques de l’emprunt, de la copie, du collage, du montage, et poser la question de ce qui fait reprise : la reproduction intégrale d’une mise en scène, la transmission d’un rôle, l’emprunt d’un ou plusieurs éléments, textes, chorégraphies… ? S’il ne semble pas y avoir de date de péremption d’un spectacle, à partir de quand y a-t-il reprise ?
Nous invitons les articles à penser et explorer la reprise autour de quatre axes que nous souhaitons privilégier :
la reprise comme marquage du temps : anniversaires, best of, hommages, commémorations… la constitution de ces nouveaux « lieux de mémoire » – pour reprendre la formule de Nora – questionne à la fois les logiques politiques et  économiques, comme les processus de légitimation qui les sous-tendent.
la réception de la reprise : à qui s’adresse la reprise ? Pour qui y a-t-il reprise ? Y a-t-il une mémoire du spectacle suffisamment forte pour que le spectateur qui revient et revoit puisse mesurer la reprise ? Qu’est-ce qui se joue dans cet étrange événement qui fait dire « j’y étais » ?
les mécanismes de la reprise : reconstitution, recréation, reconstruction, réactivation,reenactementrestored behaviour, seconde main… S’il y a reprise, c’est qu’il y a d’abord prise possible sur le passé : quels sont les procédés utilisés pour reprendre, récupérer, citer, compiler ? Que nomme-t-on l’original dont on fait la copie ?
enjeux de mémoire, enjeux de création : que reste-t-il de l’œuvre initiale ? Qui est l’auteur de la reprise ? Que signifie reprendre une œuvre dans un nouveau contexte historique, politique et social, avec d’autres interprètes, avec les mêmes ayant vieilli ? Autant de questions qui prennent place dans l’exploration des écarts entre une version et sa reprise, où s’accommodent vérité et fiction, existant et nouveauté.
Les contributions peuvent aborder toutes les formes scéniques - théâtre, danse, opéra, cirque, théâtre de rue, marionnette, performance… - de toutes aires géographiques. Si nous souhaitons poser la question de la reprise sur les scènes contemporaines, des mises en perspectives historiques et esthétiques ne sont pas exclues.
Les propositions d’article anonymes (3000 signes maximum, espaces compris) sont à faire parvenir avant le 15 avril 2013 au format .doc, accompagnées dans un document séparé d’un bref CV à l’adresse suivante : agon.reprise@gmail.com
Nous vous rappelons que la revue accueille les images, graphiques, fichiers sons (format .mp3 – encodage 44,1Ghz) et vidéos (format .flv) pourvus qu’ils soient en règle avec la législation en vigueur concernant les droits d’auteur, droits à l’image et droits de diffusion.
Nous invitons vivement les contributeurs à consulter les derniers dossiers de la revue Agôn pour prendre connaissance de l’esprit dans lequel ils sont dirigés.
Nous invitons également à la consultation de l’enquête sur la mémoire des spectateurs de la pièce de Bob Wilson, Einstein on the Beach , menée à l’occasion de sa reprise à l’Opéra de Montpellier en mars dernier – enquête qui a nourri les prémisses de ce dossier.

DEUX DIPLOMES EN DANSE : ouverture des candidatures (France et Royaume-Uni)


D.U. Art, danse et performance
Diplôme Universitaire de l’Université de Franche-Comté 


En partenariat avec le Centre Chorégraphique National de Franche-Comté à Belfort et l’Institut Supérieur des Beaux-Arts de Besançon
Espaces et temps de réflexions, d'informations, de recherche et de partage sur les questions que posent les pratiques artistiques contemporaines liées à la « danse » et à la « performance », cette formation continue à la croisée des arts de la scène et des arts plastiques, s'adresse aux professionnels de la culture, de l’art, de sa pratique, de son enseignement, de sa recherche et de sa critique. 

Adaptée au rythme professionnel, la formation se déroule en 4 sessions de 4 jours, en lien avec des structures et manifestations culturelles du Grand Est et sollicite de nombreux intervenants nationaux et internationaux. 

Le recrutement des candidats est ouvert entre le 15 avril et le 30 août 2013 (date de clôture des inscriptions). 

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Diploma in Dance Teaching and Learning (Children and Young People) or DDTAL (CYP)

DTAP commissioned Trinity College London to work with them on developing the qualification. It has 90 credits at Level 6 on the national Qualification and Credit Framework (QCF), which is comparable to the assessment standards of the third year of a BA honours degree. It demonstrates that dance artists and practitioners have the knowledge, experience, expertise and skill needed to teach dance to young people effectively and safely. It was announced in December 2012 that DDTAL has now acquired Qualified Teacher Learning and Skills (QTLS) status. Overtime, depending on changes that are taking place in the education system, we expect that it will become equivalent to Qualified Teacher Status (QTS).

Lire la suite

This Diploma was launched in May 2010 by Trinity College London and the Dance Training and Accreditation Partnership (DTAP), and is a Trinity College London qualification.

The qualification is unique in the following ways:

· It was designed specifically for dance artists and practitioners
who wish to, or already, work with children and young people beyond
statutory education and the private dance sector

· Provides evidence to employers, colleagues and parents/carers that
a dance artist or practitioner has the expertise to teach children and
young people

· Provides relevant and accessible continuing professional
development, gained through independent study, professional guidance and/or
taught sessions.





dimanche 21 avril 2013

DERNIERE MINUTE : Journée nationale Cirque et monde du soin



Journée nationale Cirque et monde du soin 
Mardi 23 avril 2013

Arts du cirque et monde du soin : qu’avons-nous à faire ensemble ?
Le clown, le danseur et l’acrobate en milieu hospitalier

 Lieu : 
l’Agora, Pôle national des arts du cirque 24750 Boulazac
Inscriptions en ligne 



Une journée professionnelle proposée par le Pôle Culture et Santé en Aquitaine, l’Agora - Pôle national des arts du cirque de Boulazac, l’OARA - Office artistique de la région Aquitaine et HorsLesMurs 

Les pratiques des arts du cirque au sein des établissements de soin s’inscrivent dans une logique « pionnière » : la figure du clown à l’hôpital est souvent convoquée pour illustrer l’intervention de l’artiste dans le milieu du soin. Mais la multiplicité des propositions et des intervenants (acrobate, clown, danseur) est souvent la preuve d’une richesse artistique qu’il semble nécessaire de rendre visible
Ainsi, le Pôle Culture et Santé en Aquitaine, le Pôle national des arts du cirque de Boulazac, l’Office artistique de la région Aquitaine et HorsLesMurs ont souhaité interroger la place du cirque, aujourd’hui, dans les établissements de santé lors d’une journée nationale organisée le mardi 23 avril 2013 à Boulazac.

Plusieurs tables rondes modérées par Gentiane Guillot, un film - Acrobate d’Olivier Meyrou - et un spectacle de Stéphane Ricordel - Acrobates - structurent une journée qui s’enrichira des points de vue d’artistes (Gilles Defacque, Valérie Rivière, Joseph Defromont, Anne Desmoucelles), d’universitaires (Isabelle Ginot…), d’acteurs du monde de la culture (Marc Délhiat, Annie Gysbers) et de représentants du monde du soin (Hôpital d’Excideuil, Clinique Jean Sarailh d’Aire-sur-Adour).

PROGRAMME

10h45 - Accueil
11h00 - Discours officiels et introduction

11h15 - 13h00 - Le corps du soigné mis en mouvement par l’artiste

Comment ces différentes pratiques artistiques mettent en mouvement le corps du soigné et le corps du soignant dans l’institution hospitalière ?

Diffusion du film « C’est magnifique ! » - Cie Paul les Oiseaux

Intervenants : Isabelle Ginot (Professeur DU - Techniques du corps et monde du soin à Paris 8) ; Valérie Rivière (chorégraphe de la cie Paul Les Oiseaux) ; Joseph Defromont et Anne Desmoucelles (acrobates de la Cie Le Cirque Plein d’air) ; Le Sirque (autour du projet « Voulez-vous cirquer Grands-Mères ? » dans un EHPAD).
Modéré par Gentiane Guillot, HorsLesMurs.

14h00 - 15h30 - Les arts du cirque et le monde du soin : qu’avons-nous à faire ensemble ?

En quoi ces expériences relationnelles produisent-elles de nouvelles formes artistiques ? Comment le travail artistique intègre-t-il la relation à l’autre pour inventer de nouvelles formes d’échange entre plusieurs institutions ?

Intervenants : Gilles Defacque (directeur du PNAC Le Prato à Lille) ; Stella Aucharles (directrice des Clowns Stéthoscopes) ; Stéphanie Cohort (directrice de l’Hôpital d’Excideuil) ; Le Sirque (autour du projet « Voulez-vous cirquer Grands-Mères ? » dans un EHPAD).
Modéré par Gentiane Guillot, HorsLesMurs.

15h45 - 17h00 - Comment une pratique artistique devient-elle complémentaire d’un parcours du soin ?

Débat à partir de l’exemple de l’AFCA et des réflexions de la clinique Jean Sarailh à Aire-sur-Adour en présence d‘Annie Gysberg (directrice de l‘AFCA) et de Thierry Truffaut (directeur de la clinique Jean Sarailh).

17h00 - 17h30 - Engagement des artistes, volonté des institutions soignantes et légitimation politique

Extrait de la conférence de Peter Brook sur la qualité et l’artisanat
Synthèse de Jean-Paul Rathier sur les enjeux éthiques et esthétiques des projets Culture et Santé.

18h00 - Diffusion du film « Acrobate » d’Olivier Meyrou

20h30 - Spectacle « Acrobates » de Stéphane Ricordel

vendredi 19 avril 2013

NOUVELLES PUBLICATIONS



Magali SIZORN, Trapézistes. Ethnosociologie d’un cirque en mouvement, Presses universitaires de Rennes, 2013. 


Spectacle « populaire », « traditionnel » ou « contemporain », le cirque français traverse une période de profondes transformations esthétiques, économiques et institutionnelles. Par une observation participante et une enquête historique approfondie, l’auteure a rencontré ses acteurs et en particulier les trapézistes. L’analyse de leur production, déclinant une large palette esthétique a permis de décrire un cirque devenu multiple et l’investissement des trapézistes dans d’autres espaces que celui de la piste. Avec une préface de Nathalie Heinich.
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La Danse Baroque
proposée par Béatrice Massin. Une danse à écouter, une musique à voir. http://www.fetes-galantes.com/atelier-baroque/dvd-danse-baroque
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Christophe Apprill, Aurélien Djakouane, Maud Nicolas-Daniel, L'enseignement des danses du mond et des danses traditionnelles, Paris, L'Harmattan, coll. "Logiques sociales", 2013. 


Les danses du monde et les danses traditionnelles ne disposent pas d'un cadre législatif qui réglemente leur enseignement. Pourtant, ces danses sont massivement pratiquées en France dans un espace social qui mêle tradition, revivalisme et créativité. Dans quels cadres se déroulent les cours ? Quels sont les profils des professeurs ? Comment appréhendent-ils la question des risques liés à la pratique chorégraphique ? Comment se positionnent-ils par rapport à l'idée d'une réglementation de leur danse ?




jeudi 18 avril 2013

PUBLICATION : The Body of the People



Jens Richard Giersdorf:  The Body of the People. East German Dance since 1945.  Madison, Wisconsin / London 2013. 




A LA UNE EN AVRIL


Samedi 20 avril 

LAURENCE LOUPPE, UN HERITAGE SENSIBLE et THEORIQUE. 
Conférences, performances, ateliers. 
Le Cratère, scène nationale d'Alès
Programme : http://www.lecratere.fr/medias/pdf/spectacle_395_Laurence_Louppe_un_heritage_sensible_et_theorique.pdf

Vendredi 22 avril

« Filmer la scène »


Lieu : Flagey (Belgique)
Contact :  filmerlascene.sibmas -- at --gmail.com)
Web : https://sites.google.com/site/filmerlascenesibmas/

Depuis plusieurs années, les films consacrés à l’espace scénique et à ses protagonistes constituent un genre à part entière. Nombre de compagnies et de troupes enregistrent par ailleurs leurs productions, voire leurs répétitions. Quels sont alors les défis et questions auxquels sont confrontés à la fois les metteurs en scène, les chorégraphes, les administrateurs et les régisseurs ? Comment s’assurer non seulement que ces captations sont produites et exploitées dans la légalité mais qu’elles seront pérennes par rapport à l’usage auquel elles sont destinées ? Afin de permettre que la production d’images se mette au service de la scène, les partenaires culturels de la Fédération Wallonie-Bruxelles sont invités à entendre et à questionner de nombreux spécialistes qui aborderont ces multiples questions lors de d’une journée d’échange.

Organisée, sous les auspices de la Fédération Wallonie-Bruxelles, par la SIBMAS (Société Internationale des Bibliothèques et des Musées des Arts du spectacle), cette journée d’échange et de rencontre porte sur les questions de la production et de l’usage d’images filmées lors de la réalisation de spectacles vivants. Elle s’articule autour d’ateliers pratiques et de présentations qui ont pour but de mieux préparer les partenaires culturels aux enjeux artistiques que génèrent la confrontation entre l’esthétique filmique et celle des arts vivants, ainsi qu’aux enjeux économiques et technologiques qui conditionnent la production et la diffusion de ces enregistrements.

Jeudi 25 avril 

JOURNEE D’ETUDE : LE RYTHME DANS LA MUSIQUE DE DANSE 
Université d’Evry Val d’Essonne, Organisé par Anitha Savithri Herr 

Il s'agira lors de cette journée d'étude de nous pencher sur l'un des éléments commun à la musique et à la danse: à savoir le rythme. Nous prétendons que le rythme est un lien entre la musique et la danse, mais de quel rythme parlons-nous? rythme musical, rythme dansé, rythme mesuré, etc? Le rythme de danse semble avoir ses propres caractéristiques: le tempo, la période, la structure, la synchronisation, l'accentuation, etc. Les danseurs ne possèdent que très rarement de connaissance approfondie des rythmes d'une musique. De même, rares sont les musiciens capables de décoder les subtilités de la gestuelle de telle ou telle danse. Il semble néanmoins qu'ils s'entendent ou se retrouvent sur un schéma implicite. Nous tenterons, à travers l'analyse de quelques musiques de danse de mettre en valeur certains aspects des rythmes (du danseur et du musicien) dans la musique de danse. 




mercredi 17 avril 2013

ATTENTION : Plus que quelques jours pour répondre!

Université d'été 
APPEL À CONTRIBUTION

Folklore et politique
Folklore and politics

Dates : 15-17 juillet 2013 
Lieu : IHCE
Château de Lunéville
54300 Lunéville

Deadline : 25 avril

L’histoire culturelle des folklores a été marquée par « l’invention de la tradition » décrite par l’ouvrage pionnier d’Eric J. Hobsbawm et Terence Ranger. Les folklores sont largement instrumentalisés par toutes les formes de populisme, de régimes autoritaires, de courants passéistes. Ils sont cependant l’objet d’appropriations contradictoires et de réactions « spontanées » des sociétés civiles face aux pouvoirs.

Ces journées d’étude se proposent de faire le point sur les usages politiques des folklores et sur la présence de sensibilités « folklorisantes » dans de nouveaux courants esthétiques : les chaînes de télévisions ethniques en Roumanie, les festivals de folk, la mise en valeur de substrats « celtiques » ou nordiques dans les succès de l’heroic fantasy, la patrimonialisation de spécialités gastronomiques régionales ou infrarégionales, la touche de couleur instrumentale traditionnelle de certains succès de variété, l’ethnicisation de modes vestimentaires pouvant devenir des signes de reconnaissance politique.

L’apparition de ces nouveaux phénomènes de folklore permet le renouvellement des thématiques et des approches. Les ateliers d’été de l’IHCE consacrés à « folklore et politique » seront l’occasion d’enrichir et de mettre en valeur des démarches d’histoire culturelle ouverte à d’autres disciplines. Toutes les approches monographiques peuvent être les bienvenues mais l’enjeu est bien d’ordre historiographique, montrant la fertilité de l’histoire culturelle dans laquelle l’étude des constructions d’identité n’est jamais un phénomène fermé sur lui-même.

Les tables rondes, animées par de grandes figures de l’histoire culturelle seront ouvertes à des étudiants avancés, à de jeunes chercheurs et à un public curieux. 
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Atelier des doctorants en danse
Cycle « Corps et danse »
APPEL A CONTRIBUTION
Atelier hors les murs, à Nice
Lundi 24 juin 2013

Atelier #3
Le corps sur la scène et hors de la scène

Date limite de réponse à l’appel : 24 avril 2013
Web : http://isis.cnd.fr/spip.php?breve128
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Appel à contributions/ Colloque

L’expérimentation du geste
Méthode d’investigation des arts de grâce et de guerre du Moyen-Âge à l’époque moderne

Dates : 17-19 octobre 2013
Lieu : Genève, UniMail
Deadline : 30 avril 2013


Contact : colloque.experimentation2013@gmail.com
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mardi 16 avril 2013

PUBLICATION : European Drama and Performance Studies


European Drama and Performance Studies. 2013, n° 1

European Drama and Performance Studies est une revue scientifique consacrée à l'histoire des arts du spectacle. Les numéros thématiques sont publiés en français et/ou en anglais.
European Drama and Performance Studies is a scientific journal devoted to the history of performing arts. Thematic issues are published in French and/or English.


Université de Wolverhampton (RU) : DEUX INFOS


Dance Symposium
University of Wolverhampton: Research in Dance

Date : samedi 11 mai, 11h-15h b
Lieu : The Performance Hub, Walsall Campus, WS1 3BD

Professor Matt Wyon
Beneath the dance is a body
Until recently dancers often had a passive attitude towards physical fitness, believing that class and rehearsal will adequately prepare their bodies for performance. This talk will examine recent research that challenges this belief and put forward the argument that dancers are truly artist athletes and their training should mirror this reality.

Frances Clarke MSc
The development of dynamic balance tests for an undergraduate dance population using time to stabilisation protocols
Aiming to develop dance-specific balance tests for dancers, this research study suggests future implications for balance testing and training, and will include a discussion on selecting appropriate terminology relating to current practice in dance science.

Danielle Aways, MSc
Rotate those Rotators: How to use rotational disks
for turnout awareness and conditioning
Through a description of a movement session on leg rotators, Danielle Aways will discuss how she brings dance science into her teaching practice to coach and improve dancer’s technique and artistry.

Dr Victoria Thoms
Queer Mourning—Queer History: Richard Move and the Ghost of Martha Graham
Derived from a chapter in her forthcoming monograph on Martha Graham, this paper explores Bardo, created by Richard Move in 2007 for the Graham Company, and argues that the piece elicits what Thoms has called an instance of queer mourning. Move’s communion with Graham instantiates both a corporeal and psychical ‘bringing to life’ that presents a potent example for revisioning, belonging and kinship.

Dr Clare Lidbury
Jooss, Leeder and Opera
This paper examines the contribution of the German dance practitioners Kurt Jooss and Sigurd Leeder (key figures in the 1930s and ‘40s for their work as
dancers, choreographers and teachers) to opera.

Symposium Day fee: £10 (includes refreshments and lunch)
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OFFRE D'EMPLOI


Lecturer/Senior Lecturer in Dance (0.5)

Location
Walsall Campus
School/Department
School of Sport, Performing Arts and Leisure
Contract Type
Permanent
Advert Status
Salary
£32,267 to £45,941 pa (pro-rata for part time)
Closing Date
10/05/2013
Job Reference
A6061
Documents

Part time 0.5

Following the recent opening of the Performance Hub at the University’s Walsall Campus, Dance, Drama and Music now boast some of the most impressive facilities in the UK.  Applications are now invited to work in this dynamic and empowering team to support teaching and research.   You should be thoroughly conversant with current trends and approaches in the subject areas, demonstrate good interpersonal skills, and be committed to a student-centred approach to learning and teaching.
We are seeking to appoint a Dance Lecturer with particular teaching and research interests in dance education or dance and digital technologies.  You will have taught at undergraduate level as well as having practical experience in the subject area, and will have a PhD in dance or a related subject.

For informal discussions regarding the post contact Dr Clare Lidbury 01902 323213 orc.lidbury@wlv.ac.uk


DEUX APPELS à CONTRIBUTIONS (articles) en anglais


The International Journal of Arts, Culture and Heritage (iJACH) 




Deadline : 15 mai 2013
INFOS : http://aswara.edu.my/en/ijach
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Choreographic Practices

Deadline : 31 mai 
Choreographic Practices provides a space for disseminating choreographic practices, critical inquiry and debate. Serving the needs of students, teachers, academics and practitioners in dance (and the related fields of theatre, live art, video/media, and performance), the journal operates from the principle that dance embodies ideas and can be productively enlivened when considered as a mode of critical and creative discourse. Placing an emphasis on processes and practices over products, this journal seeks to engender dynamic relationships between theory and practice, choreographer and scholar, such that these distinctions may be shifted and traversed.

Contributions are invited that articulate and explore choreographic practices from a diverse range of perspectives. We are especially interested in receiving critical/creative practice-led research that is interdisciplinary and experimental in nature.

Choreographic Practices incorporates critical essays, creative documentation, blogs in print, visual essays, dialogues, interviews and debate. We encourage submissions in both conventional and alternative modes of writing, including performative and visual essays.

INFOS : http://www.intellectbooks.co.uk/journals/view-Journal,id=170/).








vendredi 12 avril 2013

JOURNEES d'ETUDES : Danse(s) et Politique(s) Enjeux et Pratiques de l'interaction danse et politique


Journées d'études Doctorants et Jeunes Chercheurs 

Danse(s) et Politique(s) 
Enjeux et Pratiques de l'interaction danse et politique 


Dates : Jeudi 25 et Vendredi 26 avril 2013
Lieu : Bruxelles
Web: http://dansepolitique.blogspot.fr/

L'objectif de ces journées d'études est de mettre en lumière les recherches récentes de doctorants et de jeunes chercheurs autour de la thématique de la danse et de la politique / du politique, de manière diachronique, de la Renaissance à la période contemporaine.

PROGRAMME 

Avec la présence de Laure Guilbert, responsable éditoriale (danse) à l'Opéra de Paris et présidente de l'Association des Chercheurs en danse, Stacey Prickett, Principal Lecturer en études de la danse à l'Université de Roehampton, Patrick Primavesi, professeur en études théâtrales à l'Université de Leipzig et Cécile Vanderpelen, professeure d'histoire à l'ULB.

Jeudi 25 avril

9h : accueil (Institut d'études européennes).
9h30-11h – session 1 : Politiques et créations : commandes, pouvoirs et légitimité
Marie Goupil (Paris 4 Sorbonne) : La danse à la cour des derniers Valois et la représentation idéalisée d'une royauté de l'harmonie.
Margarita Poulakou (Nice-Sophia Antipolis) : Les danses de caractère au XIXe siècle : comment traduire le corps espagnol à la française.

11h-11h30 : pause-café
11h30-13h – session 2 : Danse et institutions : quels enjeux ?
Rita Fabris (Turin) : The "Centro regionale universitario per la danza" Bella Hutter" in the University of Turin.
Annie Bourdié (Paris-Est Créteil) : "Moderniser" la danse en Afrique, les enjeux politiques du Centre Mudra à Dakar. 

13h-14h15 : lunch

14h15-16h – session 3 : Pouvoirs/contre-pouvoirs
Pauline Vessely (Paris 5 et 3) : Danser avec la Révolution à Cuba.
Zsofia Lekles (Debrecen, Hungary) : Staged folk dance in Hungary.

16h-16h30 : pause café
16h30-17h45 – session 4 : La danse comme "embodiment" politique
Aurore Heidelberger (Strasbourg) : Le corps comme appareil politique chez Alain Buffard.
Marian del Valle (Nice-Sophia-Antipolis): "En tant que femmes", B. Manzetti, M. Klingler et M. del Valle, singularités esthétiques et politiques de trois démarches chorégraphiques "situées". 

17h45 : Conférence-dansée : Hamish Mac Pherson (Roehampton University) : Speeches, a choreography as research.

19h30 : Dîner

Vendredi 26 avril

9h30 : accueil 
10h-12h – session 5 : Le chœur dansant, entre cohésion sociale et discours idéologique
Dorothy Smith (St Louis-Bruxelles) : Isadora Duncan. Présupposés théoriques et enjeux politiques d'une nouvelle définition de la communauté à partir de la tragédie athénienne.
Pr. Patrick Primavesi and Juliane Raschel (Leipzig) : "Body Politics" Movement choirs and mass choreography in Germany. 

12h : lunch
Après-midi : Rond-point de la danse, organisé par la Réunion des Auteurs Chorégraphes et Contredanse, à Contredanse, Maison du spectacle – La Bellone, Rue de Flandre, 46 1000 Bruxelles.

Avec la participation de Jean-Marc Adolphe, rédacteur en chef de la revue Mouvement
Jean-Philippe Van Aelbrouck, responsable des Arts de la scène à la Fédération Wallonie-Bruxelles et les chorégraphes Olga De Soto et Félicette Chazerand.


Comité d'organisation et comité scientifique
Stéphanie Gonçalves, doctorante, assistante en histoire contemporaine, Université Libre de Bruxelles. Audrey Gouy, doctorante, Ecole pratique des Hautes Etudes, Paris ; Université Ca' Foscari, Venise. Gerrit Berenike Heiter, doctorante, Université Paris Ouest Nanterre La Défense, France ; Université de Vienne, Autriche. Camille Paillet, doctorante, Université de Nice-Sophia Antipolis. 

Informations pratiques
Contact : dansepolitique@gmail.com Réservation conseillée : sgoncalv@ulb.ac.be

Adresse : Université Libre de Bruxelles. 
Institut d'Etudes Européennes
Salle Spaak
B-1050 Bruxelles




vendredi 5 avril 2013

INFO : LE PRINTEMPS DES COLLOQUES

En avril, 3 colloques sur la danse...
A vos agendas! 



Journée d'étude

Relire les années 70. Les corporéités dansantes en France à partir de l'expérience des danseurs
Université Paris 8 

Date : samedi 13 avril 
Lieu : Bnf, Site Richelieu
          5 rue Vivienne 75002 Paris 

Colloque
Danse à l'oeuvre. Un singulier collectif. 
Les Carnets Bagouet
Dates : jeudi 11 et vendredi 12 avril 
Lieu :  IMEC- Abbaye d'Ardenne
           14280 Saint-Germain-la-Blanche-Herbe


L’entrée est libre sur réservation auprès de l’Imec :

reservations@imec-archives.com ou 02 31 29 52 37.
Source : http://lescarnetsbagouet.blogspot.fr/



Colloque
Danse et musique : l'art de la rencontre
CNSMD de Lyon
Dates : du 16 au 18 avril 2013
Lieu : CNSMD 





jeudi 4 avril 2013

COLLOQUE : Ressources de la créativité/ Tunis/11-13 avril


CONFERENCE : Danser, se métamorphoser / Annie Suquet / 13 avril



Conférence
Danser, se métamorphoser.... 

Par Annie Suquet

Date:  samedi 13 avril à 16h
Lieu : La Briqueterie
Vitry-sur-Seine
17 rue Robert Degert
Entrée libre. 

De La danse de la sorcière de Mary Wigman qui inspire Sors de Pedro Pauwels, au butô de Carlotta Ikeda, en passant par les mutations de Kitt Johnson et Sofia Fitas... En fantasmant de retrouver en eux le pouvoir de l’animal ou du sorcier, en s’inspirant des rituels des « peuples sauvages » ou en expérimentant avec la transe, les danseurs modernes n’ont pas cessé, depuis le début du XXe siècle, d’emprunter de surprenants chemins pour inventer de nouveaux corps, de nouvelles gestualités. Cette conférence partira sur la trace de quelques-unes de ces pratiques de la métamorphose. Petit détour dans l'histoire de la danse pour une autre appréhension de la danse contemporaine...

Moyens d'accès

En transports 

- M°7 direction et arrêt Mairie d'Ivry puis compter 15 mn à pied.
En sortant, prendre la rue Gaston Cornavin puis continuer tout droit rue Edmond Michelet. Traverser l'avenue de Verdun, vous y êtes ! 

- M°7 direction Villejuif Louis Aragon. Arrêt Villejuif Léo Lagrange puis compter 15 mn à pied.
En sortant, prendre la rue Henri Barbusse puis sur la droite la rue Emile Bastard. La rue Robert Degert est sur la droite. Vous y êtes aussi !

- Bus 183 (accessible depuis la Porte de Choisy M°7), arrêt Henri Martin.
- En vélib': station 42009, au niveau du 157-165 avenue de Verdun à Ivry-sur-Seine. La Briqueterie est à deux pas




APPEL à CONTRIBUTIONS : Atelier des doctorants en danse n°3



Atelier des doctorants en danse
Cycle « Corps et danse »
APPEL A CONTRIBUTION
Atelier hors les murs, à Nice
Lundi 24 juin 2013

Atelier #3
Le corps sur la scène et hors de la scène
Date limite de réponse à l’appel : 24 avril 2013

Nous avons le plaisir de vous inviter à participer au troisième atelier de la saison 2012-2013,
qui se tiendra exceptionnellement hors les murs, à l’occasion duquel nous vous proposons de
réfléchir ensemble à la question du corps sur la scène et hors de la scène.
Les espaces investis par la danse sont au coeur du questionnement de ce troisième atelier. Notre
intérêt porte sur les corps de la danse : ceux qui se transforment selon les espaces qu’ils habitent
avec leur action artistique et ceux qui modifient à leur tour les espaces et la perception.
Si la distinction entre danses scéniques et danses sociales est propre à la conception occidentale
de la danse — et, en particulier, à une vision canonique et conventionnelle du spectacle, dans cet
atelier, nous souhaitons proposer d’analyser les espaces que la danse investit en dehors des
scènes occidentales et hors des espaces scéniques habituels. Car la scène n’est pas le seul lieu de
la danse. Les manifestations chorégraphiques qui naissent aux États-Unis et en Europe se
déplacent depuis les années 1990 de plus en plus dans l’espace public, habitent les espaces
urbains, travaillent dans les lieux d’entrecroisements socioculturels. Ces nouvelles formes
d’interaction avec les publics et les métissages des pratiques du corps favorisent la prolifération
des discours sur la danse dans le domaine historique, sociologique, ethnographique, etc. en
construisant un sujet d’étude interdisciplinaire. La danse contemporaine semble tendre au
dialogue et à l’hybridation, assemblant de multiples expériences hétérogènes. Ce mixage des
codes d’univers différents constitue un élément de renouveau et d’ouverture de la danse. En
proposant le corps du danseur comme point d’observation privilégié, nous voudrions

approfondir et questionner ces métissages entre la danse scénique, la danse dite « de rue », les
danses traditionnelles, ou encore les « danses du monde ».
Comment ces influences investissent-elles les relations d’appartenance d’un sujet à un groupe
culturel et social ? Comment peut se définir la valeur socioculturelle des lieux où l'on pratique la
danse ? Quelles appréhensions et quelles postures les acteurs de la performance (performeurs et
spectateurs) peuvent-ils adopter au sein de ces nouveaux rapports spatiaux proposés par la
danse ?
Nous vous suggérons ci-dessous quelques pistes de réflexion :
A) Sur la scène
1. Comment l’espace fait-il sens dans une performance du point de vue du spectateur et du
point de vue du danseur/chorégraphe ? Quel est le rapport des corps à l’espace dans le
travail corporel préalable des danseurs ? Et comment évolue-t-il dans le processus de
création jusqu’à aboutir à un spectacle ?
2. Quel espace le danseur/chorégraphe interroge-t-il avec sa création ? Quelles sont les
relations entre l’espace intime du corps, l’espace que le corps crée avec sa présence et
l’espace physique de la scène ?
3. Comment l’écriture chorégraphique de chaque artiste entre-t-elle en relation avec la scène
et les éléments constituant le spectacle (les autres corps sur scène, l’espace, les lumières,
le son, le décor, les costumes, le public, etc.) ?
4. Comment le rapport du corps du danseur à la scène s’est-il transformé au cours de
l’histoire ? Quels sont les effets de la subversion des règles de la représentation théâtrale
sur la perception du corps du danseur?
B) Hors de la scène
1. Comment la « construction » du corps (formation et training corporel du performeur)
influence-t-elle la création chorégraphique aboutie ? Comment se déroulent les processus
d’appropriation des techniques et des méthodes ? Quelles sont les différences de point de
vue que l’on peut identifier, d’une part chez le créateur, et d’autre part, chez le danseurinterprète
? À travers quels langages, quels moyens, le chorégraphe arrive-t-il à créer
ces /« ses » corps scéniques ?
2. Dans quelle mesure les « techniques du corps » (M. Mauss) et les formes d’entraînement
diverses utilisées par les chorégraphes-danseurs-performeurs (yoga, arts martiaux,
qi gong, etc.) influencent-elles la production artistique ? Quelles formes originelles
prennent ces différentes méthodes une fois intégrées dans le travail des
auteurs/chorégraphes ?
3. Comment et pourquoi des formes de danse nées dans des contextes socio-culturels
traditionnels ou urbains (danses populaires, hip hop, break dance, etc.) ont-elles été
investies les scènes institutionnelles ? Quelles significations donner à cette intégration ?
Quelles sont les implications socio-politiques de cette assimilation?
4. Quel statut donner à la provenance culturelle du chorégraphe, à la diversité et à
l’hybridation des différentes pratiques d’entraînement et des pratiques de la danse dans
le cadre d’une réflexion sur la scène occidentale ? Et, parallèlement, comment la danse
occidentale a-t-elle influencé et façonné le spectacle vivant dans le reste du monde ? Dans
4
une approche historique, peut-on identifier des périodes où les expériences scéniques
auraient été profondément influencées par des danses de provenances différentes ?
Comment les espaces « hors cadre » de la danse/performance influencent-ils le
mouvement des corps dansants ? Et comment la danse modifie-t-elle l’interaction des
spectateurs avec l’espace public ? Quelles nouvelles formes d’interactions ces nouveaux
cadres apportent-t-ils à la danse ? Peut-on également désigner par « hors cadre » la
danse théâtrale elle-même lorsque les chorégraphes prennent des orientations artistiques
qui sortent des bornes habituelles de la représentation scénique (interaction avec les
spectateurs, décloisonnement des codes de la représentation, ouverture multidisciplinaire,
etc.) ?
Ces pistes de réflexion sont des suggestions. Elles restent ouvertes à toute autre proposition
et ne sont limitées par aucune frontière chronologique, géographique et culturelle.
Nous vous rappelons que ces ateliers, organisés depuis mai 2007, sont proposés aux doctorants
disséminés au sein de différentes universités et dans des disciplines très variées. Ils permettent,
dans une atmosphère d’échange et de collaboration, de débattre des difficultés méthodologiques
rencontrées dans le travail de thèse.
Il ne s’agit en aucun cas d’un colloque. Les présentations sont avant tout des questionnements
et non des communications abouties. Il nous semble particulièrement nécessaire d’insister sur
cet aspect de work in progress pour cet atelier, où nous vous invitons à venir participer à notre
réflexion commune en abordant vos doutes, vos difficultés, autour de votre corpus et de vos
sources. Les échanges seront encadrés par des chercheurs confirmés, présents pour enrichir
et orienter la discussion.
Tous les jeunes chercheurs ayant la danse comme objet de recherche sont donc invités à
répondre à cet appel, quelle que soit leur discipline.

Nous vous proposons deux formats d’intervention :
• Intervention individuelle de 15 à 20 minutes autour d’une question méthodologique + temps
de discussion avec un répondant invité.
• Dialogue : entre deux doctorants (ou plus) autour d’un objet de recherche commun, mettant
face à face des méthodologies de recherche différentes pour les interroger. 30 à 45 minutes +
temps de discussion avec un répondant invité.
Nous encourageons les dialogues interdisciplinaires autour des questions proposées !

Merci de nous faire parvenir vos propositions d’intervention, sous la forme d’un résumé de
2500 signes maximum, au plus tard le 24 avril 2013, uniquement à l’adresse suivante :
doctorantsendanse@gmail.com

Votre proposition doit impérativement être accompagnée des précisions suivantes :
Nom, Prénom
Discipline
Sujet de thèse
Université/Laboratoire ou équipe
Année de thèse
Nous vous rappelons qu’il n’y a pas de prise en charge des trajets des doctorants.

Les ateliers sont organisés avec le soutien du Centre national de la danse par :
Beatrice Boldrin, doctorante en philosophie à Paris-Descartes (Paris 5),
Laurie Brunot, doctorante en arts du spectacle à Paris 3/Lille 3,
Natacha Estivie, doctorante en STAPS à Rouen,
Arianna Fabbricatore, doctorante en littératures et cultures italiennes à Paris-Sorbonne
(Paris 4),
Alessandra Sini, doctorante en danse à Nice.

Pour joindre l’équipe de l’Atelier des doctorants :
doctorantsendanse@gmail.com
Pour joindre le service Recherche et répertoires chorégraphiques :
recherche.repertoires@cnd.fr